Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Lumières vives


Éditeur : Editions du Boréal
ISBN numérique ePub: 9782764647417
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 29,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

C’est au professeur Jean-Pierre Sirois-Trahan que nous devons la redécouverte de ces 88 chroniques de cinéma parues dans Le Clairon de Saint-Hyacinthe entre 1947 et 1949. Nous y retrouvons un jeune loup de vingt-cinq ans, féroce, irrévérencieux, abusant sans vergogne d’un franc-parler dont il a dû bien sûr se défaire en entrant à Radio-Canada puis en politique. Et qui se révèle un éblouissant styliste. Il est important de souligner que René Lévesque n’aborde pas la critique cinématographique en dilettante. Il fait preuve d’une impeccable érudition, et nous donne l’impression d’avoir tout vu, des classiques aux productions les plus commerciales. Il fait alterner critiques pointues et analyses plus larges sur les conditions de production et de diffusion des films, particulièrement au Québec, petit territoire culturel inconfortablement engoncé entre la France et les États-Unis. Lévesque tient d’ailleurs des propos sur le doublage des films qui ne manqueront pas d’étonner. S’il s’enflamme quand il veut partager ses enthousiasmes (pour Rome, ville ouverte ou Le Diable boiteux, par exemple) ou quand il parle de ses réalisateurs de prédilection (Ford, Lubitsch, Hitchcock), s’il déploie une inattendue sensibilité en dressant de passionnants parallèles entre l’art d’un Jouvet, d’un Fresnay ou d’un Barrault, il sait se montrer d’une réjouissante méchanceté quand il s’agit de dénoncer les travers d’un art qui prend trop souvent l’aspect d’une industrie. Il multiplie les sarcasmes pour exposer la bêtise de ses « collègues » critiques, les ciseaux hypocrites de la censure, l’emprise mortifère du clergé sur la culture, les productions stéréotypées d’une part importante de la production hollywoodienne et la banalité d’un certain cinéma français qui l’imite servilement. Il pose enfin un regard sans complaisance sur la production locale. Par la vaste culture de leur jeune auteur, par son intelligence, par sa largeur de vues, ces textes offrent un portrait unique de la vie culturelle dans le Québec de l’après-guerre. C’est au professeur Jean-Pierre Sirois-Trahan que nous devons la redécouverte de ces 88 chroniques de cinéma parues dans Le Clairon de Saint-Hyacinthe entre 1947 et 1949. Nous y retrouvons un jeune loup de vingt-cinq ans, féroce, irrévérencieux, abusant sans vergogne d’un franc-parler dont il a dû bien sûr se défaire en entrant à Radio-Canada puis en politique. Et qui se révèle un éblouissant styliste. Il est important de souligner que René Lévesque n’aborde pas la critique cinématographique en dilettante. Il fait preuve d’une impeccable érudition, et nous donne l’impression d’avoir tout vu, des classiques aux productions les plus commerciales. Il fait alterner critiques pointues et analyses plus larges sur les conditions de production et de diffusion des films, particulièrement au Québec, petit territoire culturel inconfortablement engoncé entre la France et les États-Unis. Lévesque tient d’ailleurs des propos sur le doublage des films qui ne manqueront pas d’étonner. S’il s’enflamme quand il veut partager ses enthousiasmes (pour Rome, ville ouverte ou Le Diable boiteux, par exemple) ou quand il parle de ses réalisateurs de prédilection (Ford, Lubitsch, Hitchcock), s’il déploie une inattendue sensibilité en dressant de passionnants parallèles entre l’art d’un Jouvet, d’un Fresnay ou d’un Barrault, il sait se montrer d’une réjouissante méchanceté quand il s’agit de dénoncer les travers d’un art qui prend trop souvent l’aspect d’une industrie. Il multiplie les sarcasmes pour exposer la bêtise de ses « collègues » critiques, les ciseaux hypocrites de la censure, l’emprise mortifère du clergé sur la culture, les productions stéréotypées d’une part importante de la production hollywoodienne et la banalité d’un certain cinéma français qui l’imite servilement. Il pose enfin un regard sans complaisance sur la production locale. Par la vaste culture de leur jeune auteur, par son intelligence, par sa largeur de vues, ces textes offrent un portrait unique de la vie culturelle dans le Québec de l’après-guerre.

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 29,99 $
x

Lumières vives

Éditeur : Editions du Boréal
ISBN : 9782764637418
Parution : 2022


Livre papier 1 Prix : 10,99 $
x

Option Québec

Éditeur : Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
ISBN : 9782221211281
Parution : 1967


Livre papier 1 Prix : 10,99 $
x

Option Québec

Éditeur : Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
ISBN : 9782221211298
Parution : 1967