Éditeur : Le Mot et le reste
ISBN papier: 9782384310029
ISBN numérique ePub: 9782384310043
ISBN numérique PDF: 9782384310036
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Littérature générale /
Littérature /
Études littéraires
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Si on excepte les animaux de compagnie, les bêtes sont absentes de la vie quotidienne dans les sociétés occidentales prospères. Or, c’est aussi par le contact direct avec les animaux que nous nous définissons comme humains, par la compréhension de ce qui nous lie à eux et ce qui nous différencie. Cet essai interroge ce lien intime à partir d’une scène présente dans nombre de textes littéraires : la rencontre entre animaux humains et non humains. Basé sur une vaste enquête qui explore le champ littéraire du dernier siècle, ce livre s’efforce de dégager la manière dont l’écriture fait écho à l’empathie qui s’exprime envers les animaux et notamment à l’importance des rencontres comme déclencheurs d’un engagement fort en faveur des droits des animaux et de l’écologie au sens large. Pierre Schoentjes enseigne la littérature à l’Université. Spécialiste de l’ironie et de la représentation littéraire de la guerre il interroge la littérature des 20e et 21e siècles dans une perspective européenne. Poursuivant ses recherches sur les rapports entre littérature et environnement, il a publié en 2020 chez José Corti Littérature et écologie. Il a fait paraitre une étude sur le premier écologiste de la littérature française : Écrire la nature, imaginer l’écologie. Pour Pierre Gascar. Moins les animaux tiennent de place dans notre vie, plus ils s’invitent dans notre imaginaire. Si l’on excepte les animaux de compagnie, dont le nombre ne cesse de croître, les bêtes ne font plus partie de la vie quotidienne dans les sociétés occidentales prospères. Vaches, porcs et poules sont relégués dans des élevages industriels avant d’être conduits dans les abattoirs géants où ils terminent souvent dans l’indignité une vie misérable. Dans le même temps les documentaires animaliers qui, à travers ours, loups, baleines, oiseaux migrateurs… s’attachent à montrer la vie sauvage, jouissent d’une popularité durable. Rares sont néanmoins les citadins, désormais largement majoritaires au sein de la population, qui ont eu l’occasion de croiser un renard ou un blaireau, un chevreuil ou un sanglier. Pour les plus jeunes, même ces mammifères moins exotiques que ceux que nous montrent nos écrans n’existent que comme personnages de livres illustrés ou de films d’animation. L’horreur comme l’idéal ne nous parviennent plus que mis à distance, de manière aseptisée. Or, c’est aussi par le contact direct avec les animaux que nous nous définissons comme femmes et comme hommes, en prenant conscience de ce qui nous lie à eux et ce qui nous différencie. Nos regards se sont croisés interroge ce lien intime avec les animaux, devenu plus ténu au fil du temps, à partir d’une scène particulière : celle dans laquelle le regard d’une femme ou d’un homme s’attache à celui d’une bête, la confrontation muette et immobile qui rapproche brièvement mais avec une intensité particulière un animal humain et un animal non humain. Basé sur une vaste enquête empirique qui explore le champ littéraire du long dernier siècle, ce livre s’efforce de dégager la manière dont l’écriture fait écho à l’empathie qui s’exprime envers les animaux. Il s’arrête notamment à l’importance des rencontres les yeux dans les yeux –et des récits qui en sont faits– comme déclencheurs d’un engagement fort en faveur des droits des animaux et, plus récemment, de l’écologie au sens large. Pierre Schoentjes est professeur à l’Université de Gand, où il enseigne la littérature française. Spécialiste de l’ironie (Poétique de l’ironie, Seuil, 2001) et de la représentation littéraire de la (Grande) guerre (Fictions de la Grande Guerre, Classiques Garnier, 2009), il interroge la littérature des 20e et 21e siècles dans une perspective européenne. S’intéressant de près à la littérature de l’extrême contemporain il a lancé, et dirige toujours en collaboration avec une équipe internationale, une publication électronique : la Revue critique de FIXXION française contemporaine (2011-). Ses travaux actuels portent sur la littérature de l’extrême contemporain et sur l’écopoétique : Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique (Wildproject, 2015) a obtenu le prix Vossaert 2016 de l’Académie Royale de Belgique, qui couronne un essai de caractère littéraire. Poursuivant ses recherches sur les rapports entre littérature et environnement, il a publié en 2020 chez José Corti Littérature et écologie. Le Mur des abeilles et a plus récemment fait paraitre une étude sur le premier écologiste de la littérature française : Écrire la nature, imaginer l’écologie. Pour Pierre Gascar (Droz, 2021). Il poursuit avec Nos regards se sont croisés. La scène, unique, de la rencontre avec un animal (Le Mot et le reste, 2022) son exploration de la littérature environnementale en interrogeant un moment privilégié des rapports que nous entretenons avec les bêtes.
Livre papier | 1 | Prix : 17,99 $ |
Éditeur : Le Mot et le reste
ISBN : 9782384310036
Parution : 2022
Livre papier | 1 | Prix : 29,99 $ |
Éditeur : Jose Corti
ISBN : 9782714312631
Parution : 2020