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Le Domaine Pouchkine


Éditeur : LA BACONNIERE
ISBN numérique ePub: 9782889600755
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 14,99 $
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*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Jeune, fauché et noceur, le narrateur décide de se ranger en devenant, un été, guide au Domaine Pouchkine à Pskov, laissant femme et enfant à Leningrad. Sa femme profite de son éloignement pour prépaper son imigration en Amérique avec leur fille. Pressé de partir avec elles, le narrateur, malgré son désespoir, oppose un refus catégorique de s'éloigner de son pays et de sa langue qui, dit-il, fait quatre-vingt pour cent de sa personnalité. Observateur hors pair du quotidien et conteur royal, Dovaltov narre, avec son ironie et son humour habituels, un été de travail au Domaine Pouchkine dans la Russie de Brejnev où la vodka coule à flot et les familles se déchirent face au choix radical de l'exil. Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l?Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, où ses écrits sont taxés d?«idéologiquement hostiles». Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans). Ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographiques, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie. Jeune, fauché et noceur, le narrateur décide de se ranger en devenant, un été, guide au Domaine Pouchkine à Pskov, laissant femme et enfant à Leningrad. Pour obtenir le poste, il est sommé de discourir sur son amour de la poésie de Pouchkine, monument national littéraire, mais il est en réalité embauché parce que le Domaine manque de personnel masculin. Le Domaine Pouchkine est la maison-musée, créée en 1922 sur le domaine familial à Pskov, à quelques heures au sud de Leningrad, d'Alexandre Pouchkine. C'est à la fois un musée littéraire et une réserve naturelle d'Etat. Sa femme profite de son éloignement pour prépaper son imigration en Amérique avec leur fille, en passant par Israël, alors seule porte de sortie de l'URSS; Pressé de partir avec elles, le narrateur, malgré son désespoir, oppose un refus catégorique de s'éloigner de son pays et de sa langue qui, dit-il, fait quatre-vingt pour cent de sa personnalité. Le Domaine Pouchkine est le récit de cet été déchirant, entre une réalité soviétique difficile et désepérante et une perspective d'émigration anihilante. Sur fond de vodka, l'amertume et le pessimisme du narrateur sont cependant, comme toujours chez Dovlatov, traités avec humour. Pour rendre l'absurdité de la vie, il utilise brillamment l'autodérision et l'ironie. Le texte navigue alors entre des répliques hilarantes et des scènes poignantes. Observateur hors pair du quotidien et conteur royal, Dovaltov narre cet été de travail au Domaine Pouchkine dans la Russie de Brejnev où la vodka coule à flot et les familles se déchirent face au choix radical de l'exil. Sergueï Dovlatov, qui a transformé sa propre biographie en ?uvre littéraire, est né le 22 juin 1941 à Oufa, en république de Bachkirie, d?un père régisseur de théâtre d?origine juive et d?une mère correctrice d?origine arménienne. En 1944, il regagne avec ses parents Leningrad, d?où la famille avait été évacuée. Après ses études secondaires, il travaille quelque temps dans une imprimerie avant d?intégrer la faculté de lettres de l?université de Léningrad où il étudie deux ans et demi. Durant cette période, il fréquente les poètes non officiels, notamment Joseph Brodsky, Evgueni Reïn et Anatoli Naïman, et se marie une première fois (avec Assia Pekourovskaïa, avec qui il a une fille, Maria, en 1970, alors qu?ils sont déjà divorcés). Suite à son exclusion de l?université, il est appelé sous les drapeaux et se retrouve pendant trois ans (1962-1965) gardien d?un camp de détenus de droit commun situé en république des Komis. Il revient avec dans ses bagages le brouillon de La Zone qui aborde le thème des camps d?une manière totalement nouvelle et qui est, bien évidemment, totalement impubliable sous le régime soviétique. Dovlatov reprend des études à l?université, cette fois en faculté de journalisme. Il travaille au journal étudiant de l?université maritime et se rapproche du groupe littéraire des Citadins fondé par les écrivains Maramzine, Efimov, Vakhtine et Goubine. Il devient le secrétaire de l?écrivaine Vera Panova. Il se remarie en 1969 avec Elena (dont il a deux enfants, une fille, Katerina, née en 1966 et un fils, Nicolas, né en 1984). Il parvient à publier des articles, mais ses nouvelles sont systématiquement refusées par les revues. En 1972, il part vivre en Estonie où il travaille pour les journaux Estonie soviétique et Tallinn soir. Un recueil de ses nouvelles est enfin sur le point d?être publié, mais il est interdit juste avant sa parution par le KGB d?Estonie. En 1975, Dovlatov revient à Leningrad. Il intègre la rédaction de la revue Feu de bois, destinée à la jeunesse, puis devient guide au musée Pouchkine de Mikhaïlovskoe qu?il décrit dans Le Domaine Pouchkine. À cette époque, séparé de sa seconde épouse, il vit avec Tamara Zibounova et leur fille Alexandra, née en 1975. Il les quitte par la suite et se réconcilie avec Elena. Presque toutes ses tentatives de publier ses ?uvres littéraires se soldent par des échecs qu?il relate dans Le livre invisible. Seules quelques nouvelles soigneusement expurgées et auto-censurées voient le jour en URSS. Son ?uvre est diffusée en samizdat et publiée à l?étranger dans les revues émigrées Continent et Le temps et nous. Ce qui lui vaut en 1976 d?être exclu de l?union des journalistes soviétiques. En 1978, confronté aux persécutions et à l?impossibilité de publier, il émigre et s?installe bientôt à New York avec sa femme Elena et sa fille Katerina, parties avant lui. Il y fonde en 1980 avec des amis un journal hebdomadaire de langue russe Le nouvel Américain qui ne survivra que jusqu?en 1983. Cette aventure lui fait perdre ses illusions sur le rêve américain et lui inspire Le journal invisible. Il collabore avec radio-Liberty, très écoutée en Union soviétique malgré le brouillage. Ses livres voient enfin le jour (douze livres publiés en douze années d?émigration) et ont du succès auprès des lecteurs émigrés, puis auprès d?un public anglophone suite à ses publications dans le New Yorker. Sergueï Dovlatov, qui a toujours brûlé la vie par les deux bouts, meurt le 24 août 1990 à New York d?une insuffisance cardiaque, alors que ses ?uvres sont enfin sur le point d?être publiées dans son pays. Le Domaine Pouchkine est édité à Léningrad l?année de sa mort, suivi en 1991 par La Zone et Le Compromis, puis par une édition en trois volumes en 1995. Depuis les ?uvres de Dovlatov paraissent régulièrement en Russie. Il demeure jusqu?à ce jour l?un des auteurs les plus aimés des Russes. Plusieurs films ont été tournés d?après ses textes. Des biographies lui sont consacrées, dont celle de son ami, l?écrivain Valeri Popov, parue en 2010. En 2016, une statue de Dovlatov a été inaugurée à Saint-Pétersbourg, rue Rubinstein, près de la maison où il a vécu. La Baconnière va publier l?ensemble de l??uvre de Dovlatov en français. Sont déjà parus Le livre invisible, le journal invisible (2017), La Filiale (2018), La Zone (2019) et La Valise (2021).

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 14,99 $
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Le Compromis

Éditeur : LA BACONNIERE
ISBN : 9782889601097
Parution : 2023


Livre papier 1 Prix : 15,99 $
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Le Livre invisible / Le Journal invisible

Éditeur : LA BACONNIERE
ISBN : 9782889601172
Parution : 2023