Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Le Printemps de l'Amérique française


Éditeur : Editions du Boréal
ISBN numérique PDF: 9782764607381
Parution : 2005
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 20,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Dans le contexte européen, le « printemps des peuples » désigne cette époque où les courants d’affirmation nationale et démocratique se sont conjugués dans une série de mouvements réformistes et révolutionnaires destinés à défaire les régimes monarchiques instaurés par le Congrès de Vienne. Or, l’Amérique a aussi eu son printemps des peuples. Comme de nombreuses sociétés neuves des Amériques, le Québec a connu son plus important printemps anticolonial dans la première moitié du XIXe siècle. Louis-Georges Harvey reconstitue ici le sens du discours dominant des élites politiques du Bas-Canada entre 1805 et 1837. Il aborde ce discours comme la mise en place d’un projet de société pour l’Amérique française qui visait à préparer, dans un avenir plus ou moins rapproché, la mutation de la colonie en un État. L’une des caractéristiques fondamentales du discours patriote était sa représentation de la collectivité nationale dans sa dimension territoriale, dans une incarnation civique plutôt qu’ethnique, qui renvoyait à l’américanité de la société bas-canadienne et s’appuyait puissamment sur le modèle états-unien. Pour les Patriotes, la République voisine constituait plus qu’un modèle apte à apporter des solutions aux différents fléaux inhérents au régime colonial, elle représentait en outre la finalité du parcours de l’histoire coloniale, soit l’indépendance inévitable qui attendait toutes les collectivités neuves des Amériques. Ainsi, pour Louis-Georges Harvey, les analyses des institutions états-uniennes par la classe politique du Bas-Canada sont devenues les véhicules d’un discours ouvertement anticolonial, voire souverainiste. Enfin, l’auteur souligne l’émergence d’un discours politique bien républicain, tout en remettant en question le « libéralisme » des Patriotes et de leurs prédécesseurs au Parti canadien, en raison de leur dénonciation soutenue du capitalisme commercial, qu’ils associaient à la corruption des institutions politiques coloniales.