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Le carton de mon père


Éditeur : Editions Zoé
ISBN numérique ePub: 9782889073498
ISBN numérique PDF: 9782889073504
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

À la mort de son père, il y a vingt-cinq ans, Lukas Bärfuss refuse l’héritage, constitué essentiellement de dettes. Il ne garde qu’un carton, rempli d’une triste paperasse. Quand, à la faveur d’un grand rangement, il l’ouvre et passe en revue ce qu’il contient, c’est toute son enfance précaire qui défile. À la lumière de la Bible, Darwin, Claude Lévi-Strauss ou Martine Segalen, l’écrivain décortique les notions de famille et d’origine, ces obsessions dangereuses de notre civilisation. Il en profite pour évoquer les « biens jacents », ces biens sans propriétaires que sont les océans, les animaux sauvages, et surtout les déchets. Dans cet essai qui est sans doute son livre le plus personnel, Lukas Bärfuss démontre une fois encore son esprit critique acéré. Né en 1971 à Thoune en Suisse, Lukas Bärfuss est aujourd’hui l’un des écrivains les plus connus de langue allemande. Romancier, dramaturge, essayiste joué et traduit dans le monde entier, il a reçu de nombreuses distinctions pour son œuvre, notamment en 2019 le prix Georg-Büchner, la plus prestigieuse récompense littéraire germanophone. Né en 1971 à Thoune en Suisse, Lukas Bärfuss aujourd’hui l’un des écrivains les plus connus de langue allemande, joué dans le monde entier. Romancier, dramaturge, essayiste, il a reçu de nombreuses distinctions pour son œuvre, notamment en 2019 le prix Gorg-Büchner, la plus prestigieuse récompense littéraire germanophone. Lukas Bärfuss traverse la question de l’héritage en un large aperçu, de la Genèse à notre présent. Il part d’un fait très personnel, un carton retrouvé lors d’un grand rangement qui réveille le souvenir de son père, décédé un quart de siècle plus tôt. Bärfuss avait refusé son héritage, certain de n’hériter que de dettes, sans pour autant échapper à la question de la responsabilité. Petit criminel, son père avait fait de la prison et vécu chichement en enchaînant les boulots précaires, pour finir plus ou moins dans la rue. En inventoriant le contenu de ce carton, seul vestige de ce père qui ne l’a pas élevé, Bärfuss revisite sa propre enfance et sa jeunesse qu’il passe lui aussi dans la rue, tout près de suivre la voie de son père si la vocation d’écrivain ne l’avait pas fait bifurquer à temps. Les questions surgissent : qu’a-t-il hérité de ce père absent, criminel à la petite semaine ? Et que laisse-t-on en héritage, quand on n’a ni propriétés, ni fortune, mais plutôt des dettes à léguer ? Lukas Bärfuss part de cette question personnelle pour l’élargir au fonctionnement de notre système économique et à la planète telle qu’elle sera laissée aux générations futures. Car l’héritage peut évidemment être aussi négatif, quand il se compose de l’accumulation des déchets et de ressources premières surexploitées qui se raréfient. Au cœur de ce court essai, la question de l’origine, « l’obsession de l’arbre généalogique » : Lukas Bärfuss déconstruit notre tendance à nous définir par nos ancêtres, à faire de la famille le lieu d’accomplissement par excellence alors qu’elle est souvent source de bien des névroses. Extrait de l’incipit « [Ce carton,] c’était la seule preuve de l’existence d’un homme dont on disait qu’il avait été mon père. Comme la plupart des gens de mon enfance, il avait disparu presque sans laisser de traces. De ma mère, je ne possédais qu’une demi-douzaine de photos, autant de mon père, et il n’y avait aucun vestige de mon jeune moi, aucun album avec de jolis portraits de famille, aucun bricolage réalisé pendant les travaux manuels. Je recevais parfois des photos de classe de la part de mes anciennes institutrices, une fois même un sac contenant de vieux cahiers d’école. Sinon, il ne restait rien, ni meubles, ni bijoux, ni livres, alors que la moitié de ma parenté gisait sous terre. J’avais passé une partie de ma jeunesse dans la rue, sans adresse fixe, et quand on n’a pas de domicile, de logement, on ne transporte presque rien avec soi, pas de dossiers, pas de souvenirs et, en papiers, seulement ce qui peut servir à rembourrer son pull pendant les nuits froides. C’est pourquoi mon enfance n’était tangible que par fragments et ce carton de bananes en était l’un d’eux, un fragment essentiel. C’était une bizarrerie, une anomalie, sans but ni utilité. Et pourtant, il renfermait une partie de mes origines et un chapitre de mon histoire, mais comme j’avais tout fait pour échapper à cette origine et à cette histoire, j’avais toujours évité de m’y intéresser de plus près. Je connaissais son contenu, c’est en tout cas ce que j’avais cru ces vingt-cinq dernières années, et je n’avais pas jugé nécessaire de m’en assurer. Mais voilà qu’une curiosité lancinante s’est éveillée en moi. Je ne pouvais plus supporter la présence discrète de ce carton, j’entendais le silence au sujet de mon père. Et je ne voulais pas que ce silence se transmette un jour à mes enfants. Il était de ma responsabilité de donner une place à ce carton, dans le coffre-fort, aux oubliettes ou la poubelle. La question de l’héritage se posait pour moi comme pour chacun : un jour, on doit s’en occuper. C’est pourquoi il me fallait ouvrir ce carton et regarder son contenu de plus près. J’appréhendais, en tout cas j’y songeais à contrecœur. En raison de l’histoire qui y était associée. » Né en 1971, Lukas Bärfuss habite à Zurich. Son père, petit malfrat, a fait de la prison puis vécu de petits boulots avant de mourir SDF dans la rue. Lukas a lui aussi passé plusieurs années de son adolescence dans la rue. Avant de vivre de sa plume, il a été ferrailleur et jardinier, puis a repris une librairie. Aujourd’hui dramaturge, romancier, essayiste, il est l’un des auteurs germanophones les plus connus, récompensé en 2019 par le très prestigieux prix Georg-Büchner. Ses pièces de théâtre sont traduites et jouées dans le monde entier. Parmi ses romans, Cent jours cent nuits (L’Arche éditeur, 2009 / Zoé Poche, 2024), qui raconte le génocide rwandais, Koala (Zoé, 2017), retraçant le destin du frère de l’auteur, suicidé, Hagard (Zoé, 2018), récit d’une traque et d’une perte de contrôle subite et totale. Politique, combatif, dans la tradition des grands intellectuels allemands (Heiner Müller, Thomas Bernhard), Lukas Bärfuss lutte pour un monde où les valeurs de l’esprit l’emporteraient sur celles de l’économie. Bärfuss se confronte aux questions de société, en particulier celles qui concernent les plus faibles. Cela toujours de manière très personnelle. Ses textes, il les imprègne d’une force rythmique qui vient de son expérience de dramaturge. Il en ressort un puissant effet de réalisme, une dramatisation des situations en peu de mots. Lukas parle très bien le français, est à l’aise pour les entretiens et les émissions, son charisme est évident. Le traducteur Diplôme?? de l’E??cole de traduction litte??raire du Centre national du livre (CNL), Lionel Felchlin a entre autres traduit Friedrich Glauser, Peter von Matt et Lukas Ba?rfuss, plus récemment Les gens de Seldwyla de Gottfried Keller.

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