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Les arbres quand ils tombent


Éditeur : Quidam
ISBN numérique PDF: 9782374913575
ISBN numérique ePub: 9782374913599
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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Numérique PDF
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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Peut-on raconter que sur le chemin de l'école on a croisé des enfants décharnés, affamés, malades et qu’on s’y est habitué ? Qu’on a vécu dans une grande maison blanche avec des domestiques et giflé son amie noire ? Si oui, comment en parler ? En quête de son enfance vécue au Rwanda et à Madagascar – une période des plus heureuses de son existence –, Fanny Wobmann tente de se la remémorer entre passé ambigu et frustration des souvenirs. Doucement, une histoire se dessine, mais comment se l’approprier ? Des sapins du Jura neuchâtelois aux baobabs malgaches, s’élabore un récit poétique et politique qui décortique les rapports de pouvoirs et revisite l’enfance d’une manière atypique, tandis que le présent se vit comme une forêt en mouvement. Fanny Wobmann est née en 1984 à La Chaux-de-Fonds, mais a passé ses années d’enfance entre le Rwanda, Madagascar et les forêts du Jura neuchâtelois. Titulaire d'un master en sociologie et muséologie de l'Université de Neuchâtel, autrice et comédienne, Fanny Wobmann vit à Neuchâtel (Suisse). • Bourse culturelle de la Fondation Leenaards 2019 • Prix Terra Nova 2017 de la Fondation Schiller, pour Nues dans un verre d’eau • Prix d’honneur 2016 de la Fondation Gottfried Keller Ce texte aborde les problématiques de la mémoire, de la construction des souvenirs, de la frontière floue entre vérité et mensonge, entre réalité et fiction. Comment s’arrange-t-on avec le souhait de ne trahir personne, de ne blesser personne? Est-ce compatible avec la littérature? Il ne s'agit pas d’un essai, ni d'un documentaire, mais bien d’un récit, un objet littéraire porteur de beauté et d'un puisssant potentiel romanesque. Au-delà de sa charge narrative, le sujet central — " le racisme comme une donnée immuable dans la trame de notre existence ", ainsi que l'écrit Audre Lorde — est abordé avec engagement. Les médias dominants ne veulent pas que des femmes, en particulier des femmes blanches, réagissent contre le racisme. Fanny Wobmann le fait avec l'arme qui est la sienne : la littérature. En partant d'elle, pour ne pas parler à la place des autres, en décryptant ce qu'elle est aujourd'hui en regard de son passé, en s'étant documentéee, en lisant les auteur-e-s qui réfléchissent à ces questions depuis longtemps, et surtout en s'engageant à faire preuve de la plus grande humilité et la plus grande sincérité possibles. Françoise Vergès parle de décolonisation de soi pour décrire le processus qu'il est nécessaire que chacune et chacun effectue pour s'éduquer et sortir du racisme systémique que nous entretenons par notre indifférence. Fanny Wobmann s'aventure sur ce chemin-là. En quête de son enfance à travers les photographies, les films, les récits de ses parents, les souvenirs fuyants ou ambigus, Fanny Wobmann tente d’aller plus loin que les images de la surface, celles qu’on rapporte toujours sans qu’elles nous appartiennent vraiment. Pour se rendre compte qu'elles n'a pas envie de les abandonner, qu’elles, au moins, elle sait comment les porter. Aussi tente-t-elle de capter ce qu'elle peut au travers de son éducation, son milieu social, ses souvenirs. Lesquels elle retient et lesquels elle laisse de côté, comment elle les raconte et les insère dans son quotidien pour les faire parler et se positionner ainsi dans un questionnement plus large, celui de la colonisation, de l'aide au développement, du racisme. Il y a tout au long du texte, et ce dès l'ouverture, une récurrence de la mention des arbres. Que ce soit les sapins des pâturages du Jura neuchâtelois ou les ravinala malgaches, ils occupent ses souvenirs, les structurent, accompagnent sa mémoire. L'image des "arbres quand ils tombent" habitent le texte et son héritage. Elle fait référence à l'histoire, à son enfance, à son lien avec sa région d'origine, ses forêts, à son éducation au contact avec la nature et des arbres. Elle ancre dans une Histoire plus large, lointaine et imposante. Fanny Wobmann : « Tous les matins de cette période particulière marquée par la pandémie, durant laquelle la plupart de mes activités professionnelles avaient été annulées, je me suis installée à mon bureau, et j'ai essayé d'écrire. À mesure que les jours passaient, j'avais de plus en plus le sentiment de m'éloigner du monde. Et pourtant, plus que jamais, j'avais besoin de sentir que je lui appartenais et que j'avais un rôle à y jouer, aussi minime était-il. Je me suis laissée emporter dans l'écriture, dans le récit de mes journées et peu à peu, dans celui des souvenirs. Ces errances m'ont amenée jusqu'à mes années d'enfance en Afrique. Ces quatre ans vécus au Rwanda et à Madagascar avec mes parents et mes sœurs, parce que mon père travaillait pour la Direction du développement et de la coopération, en tant que forestier.» « Ce n'est pas moi qui ai décidé un jour de m'engager dans la coopération suisse et de partir au Sénégal, au Rwanda et à Madagascar pour enseigner les métiers de la forêt. C'est mon père, et il a accompli ce travail avec bonne volonté et dévouement, doublés d'une certaine naïveté. Dans un sens, je pourrais dire que je n'ai pas à porter cette responsabilité, comme je n'ai pas à porter celle des colonisations ou de toutes les violences que subissent les personnes racisées dans notre société. Mais mon histoire personnelle, ainsi que celle de ma famille, est directement teintée de cette injustice culturelle et économique, comme la nomme Kader Attia. Je l'ai vécue dans mes tripes, j'y ai été confrontée au contact de mes camarades de classe ou des employé-e-s de maison, sur le chemin de l'école, à travers mes amitiés. Je ne la comprenais pas vraiment mais je percevais déjà à quel point elle était cruelle. Je ne peux pas faire comme si je n'en étais pas complice, moi aussi.» Fanny Wobmann est née en 1984 à La Chaux-de-Fonds, mais a passé ses années d’enfance entre le Rwanda, Madagascar et les forêts du Jura neuchâtelois. Autrice et comédienne, Fanny Wobmann est un itulaire d'un master en sociologie et muséologie de l'Université de Neuchâtel, ville où elle vit. Formée au Théâtre Populaire Romand à La Chaux-de-Fonds et à l’école Serge Martin à Genève, elle travaille plusieurs années avec Robert Sandoz en tant qu’assistante de mise en scène. Elle développe en parallèle de nombreux projets de théâtre, d’écriture et de performance, au sein du collectif AJAR, de la compagnie Princesse Léopold et de la ZAC. Elle mène également un travail d’écriture personnel autour des questions du corps, de l’intimité, des relations humaines à réinventer, pour lequel elle a remporté de nombreux prix et bourses, dont une bourse de la fondation Pro Helvetia en 2014, le Prix Terra Nova 2017 de la Fondation Schiller, le Prix d’honneur 2016 de la Fondation Gottfried Keller et une bourse culturelle de la Fondation Leenaards 2019. Son deuxième roman, Nues dans un verre d’eau, a été publié en 2017 chez Flammarion et traduit en allemand, russe et anglais.

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Livre papier 1 Prix : 22,99 $
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Les arbres quand ils tombent

Éditeur : Quidam
ISBN : 9782374913599
Parution : 2024