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Quand on ose plus rien dire


Éditeur : Editions de l'Aube
ISBN numérique ePub: 9782815954099
ISBN numérique PDF: 9782815954082
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Expos annulées sous la pression de militants radicaux, auteurs de BD cancelés, colloques impossibles à tenir au motif que les intervenants seraient « problématiques »... Il se passe quelque chose de nauséabond dans le monde des idées : de nouveaux censeurs, pour la plupart venus de la gauche, édictent des fatwas à l’encontre de celles et ceux qui ne pensent pas « comme il faut ». Avant, la censure venait des ligues de vertu ou de l’extrême droite. Aujourd’hui, c’est du camp opposé que vient l’interdiction. Les gens n’osent plus rien dire par peur de se faire traiter de réac', de transphobe, de raciste ou autre joyeuseté. Mieux vaut se taire, selon eux, mais c’est là que les ennuis démarrent... Thierry Keller, 51 ans, a milité et travaillé toute sa jeunesse dans les organisations de gauche : UNEF, SOS Racisme, mouvement Ni Putes Ni Soumises. Il a été attaché parlementaire d’un député socialiste. Aujourd’hui journaliste, il a notamment cofondé la revue Usbek & Rica. Pièces de théâtre ou expos annulées sous la pression de militants radicaux, auteurs de BD cancelés, colloques impossibles à tenir au motif que les intervenants seraient « problématiques », autodafés d’ouvrages « offensants », profs empêchés de faire cours... Il se passe quelque chose de nauséabond dans le monde des idées et de la culture : de nouveaux censeurs, pour la plupart venus de la gauche, édictent des fatwas à l’encontre de celles et ceux qui ne pensent pas « comme il faut ». Avant, la censure venait des ligues de vertu ou de l’extrême droite. Aujourd’hui, c’est de notre propre camp que vient l’excommunication. Résultat, ce n’est pas qu’on ne « peut plus rien dire », mais qu’on n’ose plus rien dire. Les progressistes, les humanistes, les démocrates, peu importe comment on les appelle, se sentent obligés de raser les murs, de faire profil bas. S’ils l’ouvrent, c’est le shit storm assuré : des vendettas en ligne ou « IRL » qui vous flinguent une réputation. Donc ils la bouclent. Laissent les inquisiteurs faire leur œuvre, et détournent les yeux quand l’un des leurs se fait attraper par la patrouille ou qu’il est « allé trop loin ». Ce sont nos silences coupables, tout autant que son meurtrier, qui ont tué Samuel Paty. Peur de se faire traiter d’islamophobe, de transphobe, de raciste, de réac’, d’ami de Pascal Praud etc. Mieux vaut se taire que de passer pour un facho ! Se taire pour ne pas s’attirer des ennuis. Mais c’est là que les ennuis commencent. Ce livre très personnel, écrit par un ancien militant de la gauche antiraciste, se veut un manuel de contre-attaque à l’usage de tous les progressistes pris dans les phares de la nouvelle inquisition. Contre la censure et l’autocensure, il tente de comprendre ce qui s’est passé, et d’offrir des arguments à ceux qui refusent les diktats de la pensée « gaucho-capitaliste » (gaucho car issue de l’extrême gauche, capitaliste car se mariant parfaitement avec le business de la morale). Calmement, avec humour aussi, il cherche à desserrer l’étau qui condamne sa famille politique et culturelle au silence. Il y a matière à espoir : quand la majorité silencieuse prend conscience de sa force, elle peut inverser le rapport de force avec la minorité énervée. Et redonner ses lettres de noblesse à une gauche certes déboussolée, mais qui a encore plein de choses à apporter dans le débat public. Les exemples présents au sein de l'ouvrage sur lesquels l'auteur fonde son analyse : - Mes propres expériences, en tant que journaliste. - Les censures dans le théâtre, le cinéma, la politique. - Les Suppliantes, Julien Bayou, les débats annulés, la terreur que font subir les nouveaux censeurs sur l’art et la pensée. - Les « sensitive readers ». Salman Rushdie, Samuel Paty. - Les réseaux sociaux comme nouveaux lieux de l’offensive inquisitrice. Pourquoi cette analyse et pas une autre ? Il existe plein d’essais et de romans contre le wokisme. Je ne veux pas en faire un de plus, tout a été dit par des gens comme Caroline Fourest (Génération offensée), Jean-François Braunstein (La religion woke). Ou par Abel Quentin (Le voyant d’Étampes) sans parler de Kundera (La Plaisanterie) ou Roth (La Tâche). Je veux prendre les choses sous un autre angle : enjoindre mes amis progressistes à relever la tête. A oser « l’ouvrir ». Cet essai est un manuel de contre-offensive, qui dit qu’il existe une façon « de gauche » de répondre aux injonctions. Je refuse que sous prétexte d’être soumis à la pression, on prête le flanc à la censure, ou pire qu’on s’autocensure. Je veux faire entendre une voix raisonnable qui redonne du courage.

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Livre papier 1 Prix : 20,99 $
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Quand on ose plus rien dire

Éditeur : Editions de l'Aube
ISBN : 9782815954082
Parution : 2024