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La prise du diable


Éditeur : LES ARGONAUTES
ISBN numérique PDF: 9782494289314
ISBN numérique ePub: 9782494289321
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Une femme d’origine nordique s’installe à Florence où tout lui semble étranger, beau en même temps que repoussant, jusqu'à l’homme qu’elle a rencontré. Lui saura réchauffer la terre gelée en elle, se dit-elle. La prise du diable est l’histoire de ces deux-là, de leurs corps et de leurs esprits, de l'emprise qu'ils exercent l'un sur l'autre. Figure irrévérencieuse de la littérature scandinave, Lina Wolff nous offre un récit féministe aussi loufoque que d’une véracité limpide. En enfermant le lecteur dans la perspective d’une victime qui sombre dans le gouffre d’une relation dangereuse, elle dépeint la folie déguisée en normalité de notre société. Un roman plein d’autodérision sur la misogynie profonde de notre époque – si intelligent, imprévisible, et surtout si vertigineusement drôle. Née en Suède, Lina Wolff a vécu et travaillé en Italie et en Espagne en tant qu’interprète et traductrice. Son premier roman Bret Easton Ellis et les autres chiens (Gallimard, 2019) rencontre instantanément le succès. Avec son deuxième ouvrage, Les amants polyglottes (Gallimard, 2018), elle remporte en 2016 le plus prestigieux des prix littéraires suédois, le Prix August. La prise du diable (2022), son très attendu dernier roman, a été nommé de nouveau pour le Prix August. En bref : La prise du diable est le récit d’une histoire d’amour qui ne pourrait pas tourner plus mal. C’est un roman haletant et cruel dans lequel Lina Wolff dissèque l’attrait irrésistible des relations toxiques. Une femme scandinave, polyglotte et éduquée, s’installe à Florence, en Italie, où elle se lie avec un Italien sombre, laid et grossier – un machiste caricatural. Les passants, autant que le lecteur, se demandent d’emblée ce que quelqu’un comme elle peut faire avec quelqu’un comme lui. Elle-même ne saurait pas expliquer ce mystère, elle sait seulement que la virilité répugnante de cet homme la ligote, que sa chair et son âme à elle sont prises en otage. Et que bientôt, ils sont aussi inenvisageables l’un sans l’autre que Mickey et Minnie… Alors quand les mensonges s’accumulent et que la paranoïa s’intensifie, la protagoniste ignore tous les signaux rouges. Même quand la violence physique est là, elle ne prend aucunement la fuite mais continue de se nourrir de l’illusion qu’elle est capable de maîtriser son tortionnaire. Minnie ne cessera pas un instant de danser ce tango noir. En enfermant le lecteur dans la perspective d’une narratrice inconséquente qui s’enfonce en toute conscience dans le gouffre d’une relation dangereuse, Lina Wolff dépeint la misogynie structurelle de notre société – la folie déguisée en normalité. Est-il vraiment toujours possible de s’en sortir ? semble nous demander l’autrice. Même si quelque chose en vous a décidé de ne pas le faire ? Scandaleusement drôle, d’un humour noir inimitable, La prise du diable décortique de l’intérieur la spirale de l’abus et nous entraîne par une langue envoûtante dans le maelstrom fou d’une femme qui ne trouve pas d’issues. Le mot de l'éditrice : Le roman de Lina Wolff est provocateur : Une femme scandinave qui vit à Florence entame une relation avec un homme italien qui paraît de plus en plus toxique et même dangereux. Elle a l’impression qu’elle ne mérite pas mieux et qu’il est sans doute normal pour une femme du nord d’être dominée, voire maltraitée, au Sud. Même lorsqu’elle tente de s’échapper, elle semble paradoxalement s’approcher – à chaque pas – davantage du gouffre de sa victimisation. Ce qui est étonnant : C'est drôle. J'ai été happée dès les premières lignes de ce roman profondément irrévérencieux et hautement maîtrisé par le sens de l’observation, la perspicacité et l’humour ciblé de cette autrice suédoise publiée par les éditeurs les plus prestigieux du monde. Il n’y a pas chez Lina Wolff de morale, de bons sentiments ou d’issues possibles ! Nous sommes loin d’un roman féministe classique. C’est à quatre heures du matin que j’ai terminé ma lecture de La prise du diable, n’ayant pu me résoudre à m’arrêter avant la fin, et ne sachant pas s’il s’agit là d’un roman qui condamne la violence faite aux femmes ou qui se contente de l’expliquer via un personnage de victime un peu trop compréhensive. Finalement, ce doit être les deux. À travers l’humour et une certaine naïveté du regard de la protagoniste, Lina Wolff nous offre une analyse exacte des mécanismes de la misogynie en même temps qu’une sorte de catharsis libératrice. J’ai rarement, voire jamais, lu quelque chose d’aussi drôle sur un sujet aussi sérieux et peu amusant que la violence faite aux femmes et le féminicide. Le miracle de l’écriture de Lina Wolff ? Réussir à donner une apparence de normalité à une relation ahurissante tant elle est toxique, en enfermant le lecteur dans la perspective d’une protagoniste maladroite ? naïve ? ou tout simplement guidée par l’idée très faible de sa propre valeur, par ses propres pulsions et désirs. L’histoire : La petite trentaine, traductrice et interprète, la protagoniste est avant tout une naïve étrangère, selon ses propres mots, en manque de codes et de repères, une Scandinave qui s’installe à Florence et qui ne demande qu’à être façonnée par quelqu’un. Dans cette capitale de la Toscane, berceau de la Renaissance aux antipodes de son pays natal, tout lui semble étrange et accablant : l’architecture, les comportements, et jusqu’à l’homme qu’elle y rencontre – un Italien laid et peu assuré à qui elle apprend à devenir attirant. Désormais certain de son pouvoir viril, ce machiste outré qui la surnomme « Minnie » et devient pour elle « Mickey », prend bientôt le contrôle sur sa vie. C’est alors que commence véritablement l’histoire de leur emprise réciproque. Minnie se libère temporairement de ce dangereux huis clos pour retrouver Ben, un ancien amoureux, aux États-Unis, à La Nouvelle-Orléans. Celui-ci ne l’attendait plus et la traite avec une étrange indifférence. Ben et sa compagne furieuse finissent par enfermer Minnie dans une cage au milieu des marécages du Bayou, au péril de sa vie. Elle parvient à se libérer, mais s’enferme de nouveau après avoir prévenu Mickey, afin qu’il la sauve lui-même, in extremis. En même temps qu’il la libère, Mickey la prévient : il va devoir la punir. Horizon inéluctable du roman, le féminicide se prépare. Mais comme en proie à des forces supérieures – si ce n’est à un déterminisme social plus fort qu’elle – Minnie se révèle incapable de fuir, et continue de rêver et d’espérer. Jusqu’à cette dernière punition qui lui sera fatale, Minnie ne cesse pas un instant de danser ce tango noir. Ce que nous en pensons : Le grand succès de Lina Wolff est dû au fait qu’elle ne navigue jamais dans les eaux conventionnelles d’un roman sur le couple. Au contraire, La prise du diable est l’histoire loufoque et terrifiante d’une folie déguisée en normalité, qui est la base même de notre société. Les règles de vivre ensemble entre femmes et hommes, que nous dénonçons aujourd’hui sous le nom de patriarcat, se sont forgées pendant des siècles. Et ce n’est que dans leurs manifestations extrêmes – le féminicide, le harcèlement sexuel, le viol ou encore les inégalités criantes – que nous percevons combien tous ces abus sont historiquement ancrés dans nos sociétés, et à quel point ils sont acceptés par les femmes elles-mêmes. Dès ses premiers romans, l’autrice suédoise Lina Wolff a été saluée comme l’antidote féminin à Michel Houellebecq. Farouchement féministes, ses livres se rient de leurs personnages d’hommes violents et agressifs, et dévoilent la banalité de leur fonctionnement. Pour autant, l’écriture de Lina Wolff ne suit aucun agenda féministe contemporain. Loin de s’encombrer d’une prise de position, elle suscite le débat et pose ses observations avec un humour grinçant. Elle s’offre ainsi, comme Houellebecq, la possibilité et la liberté d’être « méchante » : c’est de cette incorrection dont se réclame La prise du diable, en allant jusqu’au bout du récit de la destruction – mais aussi de l’autodestruction ! – d’une femme au sein d’un couple. Le puissant attrait du livre tient au fait qu’à chaque étape nous sommes persuadés qu’il est impossible d’aller plus loin. Et pourtant, si : la protagoniste n’en finit pas de s’enfoncer dans une situation toujours plus critique, passant à côté de toutes les occasions de se sauver. Ce qui est le plus révoltant, c’est bien sa naïveté évidente, voire le plaisir qu’elle semble éprouver dans ces gouffres ! Pendant que Minnie est convaincue qu’un démon les habite elle et Mickey, le lecteur reste bouche bée devant ce paradoxe : la femme voit clair depuis le début, mais sa conscience des dangers encourus n’a que peu de conséquence sur ses actes… Est-il vraiment toujours possible de s’en sortir ? semble nous demander l’autrice. Serait-ce finalement la faute de la femme, trop bête pour s’en aller, si l’homme s’en prend à elle ? Cette pensée, encore trop répandue dans nos sociétés, se fait dans ce roman la caricature d’elle-même. Provocation insensée et presque jubilatoire qui fait réaliser au lecteur que plus qu’il n’évoque une relation malsaine isolée, La prise du diable décortique les mécanismes d’une misogynie profondément ancrée dans nos pensées et nos désirs – voilà le véritable « diable ». Et la raison pour laquelle il est impossible de lâcher ce roman fascinant. Cette histoire de chair, de passion, de violence a pour toile de fond l’intensité de Florence, comme un pendant à la Venise de Thomas Mann, dans Mort à Venise. Dans son ambivalence, la ville à la fois belle et repoussante vient illustrer par son atmosphère même le dilemme entre désir et ego. L’écriture, envoûtante, immédiatement reconnaissable de Lina Wolff produit d’étonnants effets d’humour. Dès la première page, le lecteur est troublé, torturé, le récit ne le lâche pas une seconde. Le sort incertain de Minnie le tient sur sa garde jusqu’à la fin. Traduite en plus d’une vingtaine de langues, Lina Wolff repousse toujours plus loin les limites de son œuvre. Son quatrième roman est incontestablement le plus sombre, le plus imprévisible, le plus subtil, mais bizarrement aussi, le plus drôle. Née en Suède, Lina Wolff est une des jeunes voix littéraires les plus spectaculaires de la Scandinavie contemporaine. Elle a vécu et travaillé en Italie et en Espagne en tant qu’interprète et traductrice, et commencé à écrire en 2003, entre Valencia et Madrid. Son premier roman Bret Easton Ellis et les autres chiens (Gallimard, « Du monde entier », 2019) rencontre instantanément un succès tant critique que de librairie. Avec son deuxième ouvrage, Les Amants polyglottes (Gallimard, « Du monde entier », 2018), elle remporte en 2016 le plus prestigieux des prix littéraires suédois, le Prix August. Lina Wolff impose dès ses premiers romans son féminisme farouche, attentif aux violences contre les femmes, surtout aux dommages émotionnels qui découlent de leurs rapports avec les hommes. Elle y fustige l’ego masculin et notamment les prétentions littéraires et artistiques des hommes, ce qui lui vaut d’être perçue comme un antidote à Michel Houellebecq, qui figure nommément dans Les Amants polyglottes. Son ton, provocateur et cinglant, ainsi que son humour noir irrésistible sont immédiatement reconnaissables et constituent la marque de cette écrivaine à nulle autre pareille. Refusant toute complaisance, Lina Wolff ne suit aucun agenda féministe et ses livres se caractérisent par des personnages décalés, idiosyncratiques et par un mépris réjouissant pour les normes sociales et les bons sentiments : tout le monde s’y comporte mal, y compris les femmes. Faisant suite à Le Temps de la chair (2019, non-traduit), La Prise du diable (2022) est son plus récent et très attendu roman, nommé de nouveau pour le très prestigieux Prix August, que Lina Wolff avait déjà remporté avec Les Amants polyglottes. Lina Wolff est traduite en une vingtaine de langues et a été récompensée par de nombreux prix. La traductrice : Née au Portugal de parents suédois, Anna Gibson est traductrice littéraire du suédois et de l’anglais depuis plus de trente ans. Elle est notamment la traductrice française de Lina Wolff, Monika Fagerholm, Henning Mankell et de Colm Tóibín. Anna Gibson est également experte auprès du Centre national du livre et membre de l’équipe enseignante du Centre européen de traduction littéraire, à Bruxelles.

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Bret Easton Ellis et les autres chiens

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