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En glanant dans les champs désolés


Éditeur : Editions Champ Vallon
ISBN numérique ePub: 9791026711995
ISBN numérique PDF: 9791026712008
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Dans ce choix de poèmes écrits pendant les deux premières décennies du siècle présent, Eugène Green cherche à renouveler avec une certaine tradition poétique, qu’il a tenté de définir dans son essai En faisant, en trouvant (2022). Ces pièces tantôt lyriques, tantôt contemplatives, tantôt comiques, écrites en vers métriques, souvent avec des rimes, et même en utilisant des formes fixes, invitent le lecteur à les lire à haute voix, et sont fondées, comme les films de l’auteur, sur l’idée de la présence qui se révèle dans le verbe incarné. Je suis né pauvre et nu, ce qui est très courant, Mais je me suis trouvé sans langue ni pays, Sans troupeau, sans berger, et sans ami, Et ainsi j’ai zoné à travers mon enfance. Dans ce désert je ne voyais de beau Que les arbres, les fleurs, les animaux Eugène Green est cinéaste, écrivain et metteur en scène, ayant notamment fait un travail original sur le théâtre baroque.Auteur d’essais, parmi lesquels La Parole baroque (2001) et Poétique du cinématographe (2009), ainsi que des livres sur Shakespeare et Pessoa, de romans, parmi lesquels La Bataille de Roncevaux (2009), Les Voix de la nuit (2017), Moines et chevaliers (2020), et de films, dont Le Pont des Arts (2004), La Religieuse portugaise (2009), La Sapienza (2014), Le Mur des morts (2022). Zoneur Apollinaire et Marot ont zoné Dans des temps plus vivants et plus tragiques, Mais le principe est constant et unique, Car toujours et partout il n’y a qu’un seul zonage?: Et il fut arrêté, bien avant ma naissance, Qu’à travers tant d’années et tant d’espaces La peine de ma vie serait que je zonasse. Je suis né pauvre et nu, ce qui est très courant, Mais je me suis trouvé sans langue ni pays, Sans troupeau, sans berger, et sans ami, Et ainsi j’ai zoné à travers mon enfance. Dans ce désert je ne voyais de beau Que les arbres, les fleurs, les animaux?: Je trouvais des attraits à chaque créature, Que j’aimais sans égard à sa race ou son âge?; Certains des animaux parlaient beaucoup, Mais je n’ai jamais pu apprendre leur langage. Il y avait aussi l’eau?: la mer, un lac; Le vent qui surgissait de son absence?; La terre où mourait en hiver La chair d’Adam avec son odeur vive, Ressuscitant sous une pluie d’avril?; J’ai découvert la flamme dans la nuit Qui dévoilait le secret des ténèbres, L’aube qui rappelait la vie et le ciel bleu, Et il y avait surtout le nom de Dieu, Aussi réel que mes mains ou mes pieds, Présent partout dans le monde et en moi. Cette présence était la preuve, pour toujours, De l’existence de l’amour, Mais il était lointain, caché, ou invisible, Une réalité ou passée ou future. Je suis parti alors zoner ailleurs. Me voici à Munich sur les bords de l’Isar, Un pré vert, des moutons, et une fille blonde?: On ne pourrait songer scène plus bucolique?: Mais le poids de la mort est ici si immense Que tout se dessèche et se pense, Le grand saule pleureur tout comme mon désir. Me voici à Florence où tombe de la neige Qui reste blanche, et ne devient pas beige, Car ce jour-là la grève est générale?; Près du pont, dans la rue, et malgré les frimas, Je drague sans succès une très belle fille, Mais mon échec n’a rien de vraiment étonnant?: J’opère en italien, que je ne parle pas. Et à Prague une nuit au bord de l’eau Je vis un moment hors du temps, Et cette nuit, parce qu’inaccomplie, Sera toujours dans mon présent. Deux lycéens, à Barcelone, Dans un café sur la Rambla: L’un est un ange blond qui veut savoir Quel élément peut transformer Un tas de mots en un poème, Et il n’est pas surpris, tandis que je m’étonne, Lorsque je lui réponds que c’est la grâce?; L’autre, blouson de cuir, est anarchiste, Et je comprends, une fois et pour toutes, Que malgré les leçons qu’on me donne à Paris, Jamais je ne serai un fiable atticiste?: Je deviens un peu sage avec ces deux enfants, Et tout cela se passe en catalan. Me voici à Venise en plein hiver, À Saint-François-du-désert, chez les moines. Fra Rafaello discute avec un paon, Et je me vois déjà en franciscain. Je suis entré dans un autre ordre, Plus ordonné, et peut-être aussi beau?: Je fais des films et j’écris quelques livres?; Mais sans comprendre leur latin Il m’arrive parfois de parler aux oiseaux – Le plus souvent en grec ancien. Me voici dans la nuit palermitaine, Sous la conduite d’un guépard, Qui me fait voir des fantômes en peine, De splendides palais dont la voix pleure, La lumière sans feu des ex-voto, Et même un assassin avec un grand couteau. Un blond mystère sort du brouillard de Ferrare, Dans une perspective hallucinante, Et je crois voir Angélique ou Clorinde: Mais je garde pour moi ces références, Heureux de parler mieux maintenant l’italien – Et cela marche mieux en effet qu’à Florence. Me voici sur les rues en pente d’Urbino, Un corps urbain vivant, vêtu de ses murailles, Et ceint d’un diadème éclatant de collines. Sur la hauteur en face, à San Bernardino, Je me laisse emporter sous la coupole, Et il ne reste plus que la force des formes?: La musique de pierre où descendent des anges. Et puis le soir, dedans les murs, Le cœur chauffé de grappe en série, Pour m’expliquer je hurle aux anges Non sono ubriaco, son francese, Un Francese non è mai ubriaco! À mon réveil je suis bien aise De constater, ceci sans contredit, Que ma gueule de bois est bien française. Me voici dans Paris, la ville-heaume, Qui coiffe bien cette tournée des zones. Paris, le grand klaxon, la mère des poubelles, Paris plus doux que cent pucelles, Paris, aux maisons qui se penchent, Ou qui dansent plutôt, et se déhanchent, Sans que leurs murs soient victimes d’un schisme, Et cela nonobstant les lois de l’atticisme. Paris est mon pays, ma terre, Même si ma maison n’est qu’une chambre. Paris est une langue, et j’y ai pris racine, Comme la vigne au flanc de la colline, Et c’est le ciel où apparaît le signe – N’ayant aucun rapport avec le trou d’ozone – Qui parle d’une voix lumineuse et muette?; Mais même là, dans mon pays, je zone. L’amour est un château où je suis enfermé Comme dans un cachot où souffle la lumière. Si je suis seul, j’ai connu plusieurs femmes Qui sont la femme, origine du monde, Enfant de l’homme, et son tombeau, Où il reçoit la vie nouvelle. L’amour conduit toujours vers d’autres mondes?: Dans celui-ci les époux sont amis, Car désirer c’est prendre et aimer c’est donner, Et la passion conduit à son propre néant. L’amitié est un don qui dépasse les êtres Qu’elle remplit, et qui croient l’inventer, Car c’est une harmonie qui crée la ressemblance, Et qui dresse un miroir entre les différences, Faisant que chacun vit lui-même et son contraire. La liberté n’existe qu’en soi-même, L’égalité n’existe qu’entre égaux, Mais la fraternité n’a pas d’espace, Il sort d’un cercle avec le vent, Et c’est un nom, peut-être, de la grâce. L’amitié a été mon unique richesse, Qui m’a permis de zoner en Crésus?: Ni les années, ni les chemins, Ni même le rideau opaque de la mort N’ont jamais pu briser l’invisible miroir, Infranchissable mur, mais tout en ouvertures, Qui jette sa clarté d’un côté et de l’autre, Et qui, liant entre eux les amis des amis Fait exister entre les mers Le royaume sans roi de la fraternité?; Et même dans ce temps où s’ouvre ma vieillesse, Et où la caméra positive et mystique M’a conduit jusqu’au bord de la terre promise, J’ai connu le mystère insondable et concret De la gémellité cinématographique. Depuis longtemps un homme, et presque un vieux, Je n’ai jamais quitté le jardin de l’enfance, Jardin pierreux et envahi de ronces D’où est parti le chemin de la zone, Mais où se trouve aussi ce qui ne change pas, Les noms muets qui demandent le son Que j’ai cherché, et qui seront Tout ce que je serai quand je ne serai plus. Et chaque fois que mon regard rencontre Ce clos borné de ciel dans les yeux d’un enfant, Je trouve l’infini d’une zone déserte, Et le nom de l’enfant que je n’ai jamais eu, Et le chemin certain qui mène à Dieu. La zone de Paris était une muraille Qui n’a jamais arrêté l’ennemi, C’était un terrain vague en forme de deux panses, Où vivotaient l’armée de ventres-creux?; Et aujourd’hui, après bien des métamorphoses, C’est un serpent de bagnolasses, Crachant la mort et suintant la bêtise, Mais c’est aussi la borne où Paris prend naissance, Où il reçoit son nom et sa substance, D’où on part d’un enfer sans corps ni âmes Pour atteindre les tours de Notre-Dame, Et c’est là, en zonant, que j’ai trouvé la voie Qui, passant par la gâte terre, M’a amené au jardin de la joie. Car rien ne naît ailleurs qu’en son absence, Et sans la zone, il n’y aurait pas de joie?: C’est elle que je cherche au bord de ce canal Où stagne et croupit l’eau du siècle, C’est elle que je chasse à travers ce champ vain Semé de pneus crevés et d’épaves de fer, Et c’est elle qui blanche, éclate dans la nuit, Ouvrant l’écluse et libérant le champ, Brisant les boucliers de la Raison, qui fusent, Créant une coulée de vie dans son essence, Protégée par la voix qui prononce son nom?! C’est la joie qui surgit chaque matin Devant la feuille où j’ordonne des sons Qui, incarnés, deviendront la parole, C’est la joie qui parcourt l’équipe de tournage Quand devenu un mouvement du vent Son alchimie transmue la parole en image, Et c’est la joie qui fait trembler les pins Entre les taches bleues du ciel, Et qui remplit de mystère un regard Où passé et futur deviennent le présent, Et qui répond à la souffrance Par le sourire d’un enfant?; C’est pour la joie qui crée l’être dans le néant, Remplissant de son feu la nuit obscure, Donnant à tant de lieux et tant de gens Par leur langage une réalité, C’est pour la joie reçue en don, C’est pour la joie de la donner, Qu’à travers des pays et des rêves vécus Joyeusement je dois zoner. Eugène Green naît en 1947 à New York. Très tôt, il décide de quitter les États-Unis, qu'il nomme dans ses écrits la « Barbarie » et dont il ne prononce jamais le nom, et désire émigrer en Europe. Après avoir voyagé à travers l'Europe, à Munich, à Prague et en Italie, il s'établit finalement à Paris en 1969 et y poursuit des études de lettres (licence et maîtrise de 1970 à 1973) puis d'histoire de l'art (licence et DEA de 1975 à 1977)8,9. Il obtient la nationalité française en 1976. Il est figurant dans le film de Robert Bresson, Le Diable probablement. En 1977, il crée sa compagnie, le théâtre de la Sapience9. Après des années passées à avoir tenté de restituer un théâtre baroque, il se tourne vers le cinéma à partir de la fin des années 1990 et se désinvestit du théâtre. En 1997, il obtient l'avance sur recettes pour réaliser son premier film Toutes les nuits. Il tourne le film en 1999 et le film sort sur les écrans en 2001. Il obtient alors le prix Louis-Delluc9. Le film attire notamment l'attention de Jean-Luc Godard. Quand Serge Kaganski l'interroge en 2004 sur les films qui l'ont intéressé au cours des dernières années, Godard cite Toutes les nuits11. En 1999, il met en scène Mithridate de Jean Racine à la chapelle de la Sorbonne9,12. Chez Desclée de Brouwer, il publie un recueil de contes : La Rue des canettes (2003) et deux essais : La Parole baroque (2001) et Présences : essai sur la nature du cinéma (2003). En 2002, il tourne le court métrage Le nom du feu9. La même année, il représente le Sermon sur la mort de Bossuet à l'église Saint-Étienne-du-Mont. Pour retrouver l'esprit du xviie siècle, l'église est éclairée à la bougie et Eugène Green déclame le sermon depuis la chaire13. En 2003, il sort deux livres, le recueil de contes Rue des Canettes et l'essai sur la parole au cinéma Présences14. En attendant les financement pour Le Pont des Arts, il obtient des financements pour un court-métrage qui devient finalement un long métrage de 75 minutes, Le Monde vivant15. La même année , il obtient l'avance sur recettes pour tourner Le Pont des Arts, un projet ancien qui remonte à 199716,9. L'histoire se passe à Paris entre 1979 et 1980. Elle est centrée autour de deux personnages. Sarah (Natacha Régnier), une chanteuse baroque, terrorisée par son chef (Denis Podalydès), est amenée à se suicider. Pascal (Adrien Michaux), étudiant en lettres, est au bord du suicide mais retrouve le goût de vivre en entendant la voix de Sarah sur un disque qui lui a été offert par son ancienne petite amie. Autour de ces deux personnages et de leurs compagnons respectifs, on trouve un ensemble de personnages caricaturaux comme le chef de l'ensemble musical dans lequel chante Sarah, Guigui, le metteur en scène Jean-Astolphe Meréville interprété par Olivier Gourmet ou encore la professeur de surréalisme interprétée par Julia Gros de Gasquet. Le film est à la fois une fable sur la force de l'art qui permet à Pascal et Sarah de se retrouver par delà la mort et une vive satire du monde de la musique baroque. Comme toujours, le cinéma d'Eugène Green clive fortement la critique. Certains, à l'image de Jean Collet dans la revue Étvdes, condamnent la radicalité des partis pris esthétiques, considérant que le choix de prononcer toutes les liaisons donne « un effet désastreux à l'écran17 ». L'aspect satirique du film dérange aussi certains critiques, comme Jean-Philippe Tessé, qui n'y voit qu'un « règlement de comptes »18,17. Il est apparu en tant qu'acteur en 2006 dans Les Amitiés maléfiques d'Emmanuel Bourdieu et dans Fragments sur la grâce de Vincent Dieutre. Il publie son premier roman La Reconstruction en 20087. La Religieuse portugaise (2009) raconte le tournage à Lisbonne des Lettres portugaises de Gabriel de Guilleragues. En 2009, il tourne La Religieuse portugaise à Lisbonne en portugais. Le film raconte l'histoire de Julie de Hauranne (Leonor Baldaque), une actrice française qui se rend à Lisbonne pour le tournage d'une adaptation cinématographique des Lettres portugaises de Gabriel de Guilleragues. Lors de ses pérégrinations à travers la ville, elle tente de donner un sens nouveau à sa vie19. La même année, il publie un deuxième roman, La Bataille de Roncevaux, dans lequel il raconte l'itinéraire spirituel d'un jeune Basque forcé de se confronter à l'apprentissage du français20,21. En 2011, il publie La Communauté universelle, qui reçoit le Grand Prix Catholique de Littérature 201222. Le roman raconte l'histoire d'un couple qui, après que la femme a soudainement quitté son mari, effectue chacun de son côté un retour aux sources23. Les Atticistes (2012) est un roman satirique racontant essentiellement l'histoire de deux personnages: Amédée Lucien Astrafolli, digne représentant de l'atticisme français, et Marie-Albane de Courtambat, sémiologue, féministe et adepte de la « méta-littérature » tout au long de la seconde moitié du xxe siècle24. Il publie en 2014 aux éditions Arfuyen, son premier livre de poésie, Le Lac de cendres. 1947 Naissance à la Nouvelle York. 1968 Quitte le Nouveau Monde pour l’Europe. 1969 S’installe en France. Études supérieures de lettres, de langues, d’histoire de l’art et de cinéma. 1974 Commence une activité quotidienne d’écriture en français. 1976 Par un décret du 18 juin naturalisé Français. 1977 Crée officiellement la compagnie Le Théâtre de la Sapience. Spectacles modernes et baroques (activité jusqu’en 1999). 1982 Commence à donner des spectacles de textes 1994 Commence le scénario de Toutes les nuits. 1999 Réalise son premier film, Toutes les nuits. Spectacle vivant Récitals 1982-2002 (Seul ou avec des musiciens) : textes de Ronsard, Du Bellay, Marot, Rabelais, Tasso, Théophile, Saint-Amant, Racine, Bossuet, Verlaine, Mallarmé, Yeats etc. Spectacles du Théâtre de la Sapience Lectures mises en espace (1993 – 2000) Julien le pauvre de lui-même La Parole dans le jardin de lui-même Le Rêve dans le Petit fer à cheval de lui-même Bérénice de Jean Racine Rodogune de Pierre Corneille Le Baron de la Crasse de Georges Poisson Mises en scène de théâtre 1977 Cendrillon de lui-même 1985 La Ruelle du divin amour (Il Vicolo del divino amore), montage bilingue sur la mystique baroque (Genève, Monfalcone, Rome, Paris) 1993-94 La Suivante de Pierre Corneille (Avignon, Paris) 1995 Le Cid de Pierre Corneille (Avignon, Paris) 1996 La Place royale de Pierre Corneille (Avignon, Marseille, Paris) 1999 Mithridate de Jean Racine (Avignon, Paris) Mise en scène d’opéra 1999 Castor et Pollux de Jean-Philippe Rameau (Stavovské Divadlo, Théâtre national de Prague) Filmographie mini-films Le Nom du feu (2001; Festival de Locarno/Cinéastes du présent 2002; Prime à la qualité, CNC, 2004) Les Signes (2005; Festival de Cannes, Sélection officielle, 2006 ; Festival de Locarno / Cinéastes du présent, 2006) Correspondances (2007 ; commande du Festival de Jeonju, Corée, dans le triptyque Memories – avec des films de Harun Farocki et de Pedro Costa - Prix spécial du jury, Festival de Locarno/Compétition internationale, 2007 ; seul, Prix du jury, Festival de Brive, 2009) Como Fernando Pessoa salvou Portugal [Comment Fernando Pessoa sauva le Portugal] (2017; Festival de Vila do Conde, Festival de Locarno, 2018) Lisboa revisitada [Lisbonne revisitée], (2019, pour l’exposition A Imagem da palavra, Porto] films Toutes les nuits (1999; sortie 2001; prix Louis-Delluc du premier film 2001) Le Monde vivant (2003; Festival de Cannes/ Quinzaine des réalisateurs 2003; prix FIPRESCI Festival de Londres 2003; Grand Prix Festival Indielisboa, Lisbonne, 2004) Le Pont des Arts (2004; Festival de Locarno/ Cinéastes du présent, 2004) A Religiosa portuguesa [La Religieuse portugaise] (2009 ; Festival de Locarno, Compétition internationale, 2009, festival d’Ourense [Galice], 2010, Grand prix) La Sapienza (sortie Italie 2014, France, Amérique du Nord 2015 ; Festival de Locarno, Compétition international, 2014) Faire la parole [Hitza egin], documentaire (2014 ; sortie 2017 ; Festival de Turin, section Onde, 2015, Festival Cinéma du réel, Paris, 2016, Festival de Séville, 2016) Le Fils de Joseph (2016 ; Festival de Berlin/ Forum, 2016, Festival de Séville, 2016, prix du scénario et de l’interprétation masculine) En attendant les Barbares (Festival de Gijón, 2017, Grand prix) Atarrabi et Mikelats (Festival de Donostia-Saint-Sébastien, section Zinemira, 2020 ; sortie reportée à septembre 2021 ) Le Mur des morts (51 minutes, co-production Arte, 2022) exposition A Imagem da palavra [L’image de la parole] (Fundação Serralves / Casa do cinema Manoel de Oliveira, Porto, novembre 2019 – février 2020) Bibliographie essais La Parole baroque, essai (Desclée de Brouwer, 2001) Présences, essai sur la Nature du cinéma (Desclée de Brouwer / Cahiers du cinéma, 2003 ; trad. castillane, Shangri La, 2018) Poétique du cinématographe, notes (Actes Sud, 2009 ; trad. castillane, Shangri La, 2020) L’Ami du chevalier de Pas, portrait subjectif de Fernando Pessoa (Diabase, 2015) Shakespeare ou La lumière des ombres (Desclée de Brouwer, 2018) La leçon basque (Blaq out, 2018) En faisant, en trouvant, notes sur la poésie (Exils, 2022) romans, contes, et mini-fictions La Rue des Canettes, cinq contes (Desclée de Brouwer, 2003) La Reconstruction, roman (Actes Sud, 2008 ; prix Édmée de La Rochefoucauld, 2009, trad. allemande, Sujet Verlag, 2012, trad. lettonne, Mansards, 2012, trad. tchèque, Malverne, 2021 ) La Bataille de Roncevaux, roman (Gallimard, 2009 ; prix Ève Delacroix de l’Académie française, 2010) La Communauté universelle, roman (Gallimard, 2011, trad. lettonne, Mansards, 2015 ; Grand Prix Catholique de littérature, 2012) Les Atticistes, roman (Gallimard, 2012) Un Conte du Graal, roman (Diabase, 2014) L’Inconstance des démons, roman (Robert Laffont, 2015) Les Voix de la nuit, roman (Robert Laffont, 2017) L’Enfant de Prague, roman (Phébus, 2017) Les Interstices du temps, cinq mini-fictions (Le Rocher, 2019) Moines et chevaliers, roman (Le Rocher, 2020) poésie Le Présent de la parole, précédé de Les Lieux communs, (Melville/Léo Scheer, 2004) Le Lac de cendres (Arfuyen, 2014) scénario La Religieuse portugaise (Diabase, 2010) livres pour enfants Les Saisons (L’École des Loisirs, 2019) Les Renards de Londres (L’École des Loisirs, 2021)

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Livre papier 1 Prix : 20,99 $
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En glanant dans les champs désolés

Éditeur : Editions Champ Vallon
ISBN : 9791026712008
Parution : 2023