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Le sport ne fait pas de quartiers


Éditeur : Editions de l'Aube
ISBN numérique PDF: 9782815956826
ISBN numérique ePub: 9782815956819
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

L’activité sportive peut être une voie vers la réalisation de projets de vie — et un lieu de socialisation. Depuis vingt-cinq ans, l’Agence pour l’éducation par le sport s’est employée à reconnecter le sport français avec la mission assignée au siècle dernier : concilier performance et progrès social. À un an des Jeux Olympiques, alors que des fédérations connaissent de graves problèmes de gouvernance, des programmes d’inclusion, d’insertion sociale et professionnelle par le sport, co-construits avec des élus locaux, des sportifs, des éducateurs..., s’imposent en école alternative. Ce livre est un véritable plaidoyer pour que, collectivement, nous prenions conscience de l'importance d'une valorisation des valeurs et des qualités sportives. Olivier Villepreux a notamment travaillé pour les quotidiens L'Equipe et Libération. Il anime le blog « Contre-pied. Le sport où on ne l’attend pas » sur lemonde.fr. Jean-Philippe Acensi a fondé l'Agence pour l'éducation par le sport, qu'il préside. Il est également président de l'Association Nationale de Performance Sociale du Sport. Fred Kerley, champion du monde de 100 mètres en 2022, médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, s'est présenté à la cérémonie de remise des prix de sa ville natale avec un T-shirt sur lequel il était écrit : « À tous les enseignants qui m’ont dit que je ne valais rien. » Comme d'autres, il a eu une enfance difficile, et le sport a longtemps été sa seule source de motivation. En le privilégiant, il a trouvé sa place et obtenu une reconnaissance qu'il n'aurait pas eu en suivant un parcours scolaire plus classique. Le cas de Fred Kerley n’est pas unique dans le sport. Partout dans le monde, des jeunes gens misent tout sur le sport, par goût ou par rejet d’un parcours scolaire qui ne correspond pas, sur le moment, à leur aspiration ou éducation. Tous ne décrocheront pas un titre olympique, mais leur volonté est là, tout comme le mérite. C’est d’autant plus vrai quand ils rencontrent les bons entraîneurs ou les bons éducateurs. Les exigences du sport - régularité de l’effort, désir de progression, collaboration, relations humaines intenses et répétées -, produisent leurs effets, car la recherche permanente de perfectibilité, de paliers à franchir, est une quête personnelle, intime parfois. Le résultat sportif est pourtant un maillon faible du système éducatif français. Il n’est pas considéré pleinement comme faisant partie des différentes contraintes, méthodes d’organisation, rigueur dans le travail, respect des règles et de la parole d'autrui qu’on croirait réservée au comportement en classe. Il est assez peu prévu que ces acquis puissent être transposés dans un deuxième temps pour atteindre d’autres objectifs (ex: un diplôme, une formation, un métier étranger au sport, etc.) alors que la pratique exerce à repousser un certain nombres de limites mentales - et physiques, bien sûr. En France, le système sportif — encore largement dépendant de l’État — prend en charge très majoritairement ceux qui promettent d’abord des résultats strictement sportifs. Des dispositifs sociaux, souvent par le biais d’associations, sportives ou non, se substituent donc généralement aux fédérations et à l’école pour tenter de transformer l’appétence pour le sport (ou l’exercice physique) en une réflexion pour s’investir autrement, à son niveau, dans un projet autre. Peu de gens sont concernés par la compétition élitiste (la France ne compte qu’autour de 15 000 athlètes de haut niveau). Mais l’effet structurant de s’entraîner est applicable à d’autres visées. Le sport revêt une grande importance dans l’imaginaire des enfants, notamment dans ceux des classes sociales défavorisées. Cet intérêt, cette attractivité qu'il exerce est devenue un enjeu de société en ce qu’il capte des individus aux réalités sociales diverses, souvent complexes, et qu’il constitue pour chacun, ou collectivement, une étape pour s’élever socialement (ex : rencontres qu'il permet, processus de socialisation mis en place par les clubs ou associations sportives). Ces moyens visent notamment les personnes qui sortent d'un parcours dit "classique" (ex : échec scolaire, situation familiale complexe, sans emploi, etc.). À ce titre, le sport est un point nodal vers ce que l’on appelle l’insertion, l’intégration, c’est-à-dire un moyen de relier des personnes, brusquées par la vie, à la société. Cette conscience du potentiel du sport en matière sociale n’est toujours pas non plus prioritaire pour les instances sportives et professionnelles du sport, même si l’État les encourage à s’y frotter pour répondre à une demande muette de populations qui n’ont pas accès aux clubs de sport régi par les fédérations. Parmi ces dernières, quelques-unes ont compris leur rôle sociétal, d’autres non. On sait pourtant depuis les années 1980 qu’un enseignement sportif qualitatif complémentaire à une scolarité classique peut bénéficier aux plus jeunes comme au sport français et à de futurs employeurs potentiels quand les seules performances athlétiques sont insuffisantes. C’est là tout l’objet de ce livre que de retracer le travail de fond effectué sur les mentalités à ce sujet par des milliers de personnes (bénévoles, sportifs, enseignants, élus locaux, chefs d’entreprises) ayant compris avant les institutions le bien-fondé de cet autre chemin vers l’inclusion. Un parcours qui prépare des femmes et des hommes par le biais du sport à se (re)connecter à la vie active par d’autres biais que la filière scolaire classique ou la seule performance sportive. Il s’agit aussi de donner les limites de la seule action sur le terrain en ce sens. Secteur identifié, cet ensemble de structures souvent hybrides et mal comprises, parfois peu coordonnées, qui forment ce que l’on appelle couramment désormais l’éducation par le sport doit encore gagner en cohérence et efficacité, en concertation étroite avec les politiques locales, nationales et les entreprises. Jean-Philippe Acensi est le président de l'Agence pour l'éducation par le sport, qu'il lance en 1997, et président de l'Association Nationale de Performance Sociale du Sport. Olivier Villepreux est auteur et traducteur. Il a notamment travaillé pour les quotidiens L’Équipe et Libération. Il anime le blog « Contre-pied. Le sport où on ne l’attend pas » sur lemonde.fr. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet dont Le rugby français existe-t-il ? (Autrement, 2007), Feue la flamme. Pour en finir avec les JO (Gallimard, 2008), Le réveil du sport citoyen, des valeurs en partage (Ateliers Henry Dougier, 2016), Sur l’herbe verte de l’hippodrome (Anamosa, 2018), De l’or au cristal. Biographie d’Alexis Pinturault (Marabout, 2022).

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Livre papier 1 Prix : 22,99 $
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Le sport ne fait pas de quartiers

Éditeur : Editions de l'Aube
ISBN : 9782815956819
Parution : 2023