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L'espion qui valait des milliards : l'histoire vraie d'Adolf Tolkatchev

L'espion qui valait des milliards : l'histoire vraie d'Adolf Tolkatchev

Hoffman, David E.


Éditeur : DES SYRTES
ISBN papier: 9782940701551
ISBN numérique ePub: 9782940701575
ISBN numérique PDF: 9782940701568
Parution : 2023
Code produit : 1468486
Catégorisation : Livres / Sciences humaines / Histoire / 20e et 21e siècles

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Adolf Tolkatchev est ingénieur à l'Institut de recherches sur les radars et a accès à des informations ultrasecrètes et essentielles dans la course à l’armement entre les États-Unis et l’URSS. Après avoir convaincu la CIA d’accepter sa collaboration, il photographie entre 1978 et 1985 des documents d’une immense valeur pour lesquels il reçoit de grosses sommes d'argent. Dénoncé par un agent double il est arrêté et exécuté pour haute trahison en 1986. S'appuyant sur des documents jusqu'alors secrets et sur des entretiens avec des témoins, David E. Hoffman dresse un portrait saisissant et sans précédent de Adolf Tolkatchev. Passionnant, imprévisible, au rythme enlevé mais extrêmement précis, L’Espion qui valait des milliards est un document brillant doublé d’un formidable récit d'espionnage. David E. Hoffman est journaliste et rédacteur en chef adjoint au Washington Post. Il est l'auteur de The Oligarchs et The Dead Hand, sur la fin de la course aux armements pendant la guerre froide, pour lequel Hoffman a été lauréat du prix Pulitzer en 2010. S’appuyant sur les archives inédites de la CIA, David E. Hoffman raconte l'incroyable double vie d'un des plus célèbres espions russes pendant la guerre froide. Entre espionnage et conspirations, l'auteur fait revivre le quotidien tumultueux et risqué de cet "agent" volontaire qui a récolté des milliers de données secrètes appartenant à l'URSS. Dans ce récit captivant digne des meilleurs romans d’espionnage, Hoffman fait le récit de l'étonnante histoire d'Adolf Tolkatchev, ingénieur soviétique à l'Institut de recherches sur les radars. Spécialisé dans les missiles et les radars, il a accès à des informations ultrasecrètes qu’il sait essentielles dans la course à l’armement entre les États-Unis et l’URSS. Animé par un désir de vengeance après que des membres de sa famille aient péri dans des camps il est prêt à tout pour nuire au régime communiste. « Dissident de cœur », il parvient à convaincre la CIA d’accepter sa collaboration. Ainsi, de 1978 à 1985, Tolkatchev photographie et copie en abondance des documents d’une immense valeur pour les États-Unis. Il réclame en échange des sommes d’argent à « six chiffres », voire à « six zéros », car, s’il sait qu’il n’en aura pas l’usage, il exige que ses efforts soient dignement reconnus. Durant toutes ces années, les responsables de la CIA qui se succèdent à Moscou craignent de plus en plus qu’il n’ait été repéré par le KGB, tant son zèle demeure intact, malgré ses problèmes de santé et une surveillance accrue sur son lieu de travail. Au printemps 1985, Tolkatchev cesse de donner signe de vie : il a été dénoncé par Edward Lee Howard, ancienne recrue de la CIA et agent double réfugié à Moscou qui vend au KGB des informations d’importance glanées lors de son temps de service. Parmi celles-ci, la présence d’un espion redoutable et l’existence d’un système souterrain d’écoute. Tolkatchev est peu à peu identifié, puis arrêté sur la route par le KGB et exécuté pour haute trahison en 1986. Suivre l’obstination de Tolkatchev est proprement jubilatoire. D’une persévérance inouïe face au silence méfiant de la CIA lors de ses tentatives d’approche, il parvient à se faire accepter au bout de dix-huit mois. Il témoigne d’une fidélité remarquable à ses principes et fait preuve d’un sang-froid exceptionnel pendant ses rencontres avec les responsables de la CIA. Si les amateurs de romans d’espionnage retrouveront dans le récit des techniques connues, l’on ne peut qu’être fasciné par les trésors d’ingéniosité d’un homme non formé à sa tâche et qui raisonne de manière déductive et cohérente, uniquement en fonction de sa connaissance du régime politique. Ainsi, aux procédés classiques comme la boîte aux lettres morte, les déguisements et cachettes (stylos, porte-clefs, messages codés…) s’ajoute par exemple la moitié de numéro de téléphone révélée sur un carton qu’on transporte. Tout aussi captivante est la description des efforts de la CIA pour parer à toute éventualité de fuites concernant l’existence ou le contenu des informations fournies par Tolkachev ou encore les difficultés qu’elle a pour améliorer le matériel de l’espion soviétique. Hoffman décrit la pression liée aux rencontres, la paranoïa de certains agents de la CIA, le danger encouru, les codes secrets pour se retrouver, les plans élaborés, les déguisements parfois nécessaires. Mais surtout, la technique et l’habilité de Tolkatchev en situation dangereuse. Par une cruelle ironie du sort, Tolkachev devient l’instrument de la vengeance d’un ancien espion américain vouant à la CIA une haine identique à la sienne envers le KGB. Il n’en fallait probablement pas moins pour « vaincre » celui qui demeure sans conteste l’un des plus précieux espions de la CIA, doué d’un caractère et de capacités exceptionnelles, mais avant tout d’une âme de résistant. Ses révélations ont permis à l'Amérique de remodeler ses systèmes d'armes pour vaincre les radars soviétiques au sol et dans les airs, donnant ainsi aux États-Unis une supériorité presque totale dans le ciel européen. Adolf Tolkatchev fut l'un des espions les plus précieux lors des cinq décennies durant lesquelles dura la guerre froide. Sa contribution, au péril de sa vie, permit aux États-Unis d'économiser près de 2 milliards de dollars en recherches et développement d'armement. S'appuyant sur des documents jusqu'alors secrets obtenus de la CIA (presque mille pages d’archives) et sur des entretiens avec des héros ou témoins de l’histoire, nommés ou non, David E. Hoffman dresse un portrait saisissant et sans précédent de Adolf Tolkachev. Passionnant, imprévisible, au rythme enlevé mais extrêmement précis, L’Espion qui valait des milliards est un document brillant doublé d’un formidable récit d'espionnage dans les dernières années de la guerre froide. Dans une ambiance digne des romans de John Le Carré, l’auteur nous embarque dans un univers à double sens, parsemé de danger et de secrets géopolitiques. Un film par la réalisatrice britannique Amma Asante, avec Mads Mikkelsen dans le rôle de Tolkatchev, va sortir au cinéma en 2023. David E. Hoffman est journaliste et rédacteur en chef adjoint au Washington Post. Entre 1995 à 2001, il a été chef du bureau de Moscou. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont The Oligarchs et The Dead Hand, sur la fin de la course aux armements pendant la guerre froide, pour lequel Hoffman a été lauréat du prix Pulitzer en 2010.