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Bette Davis


Éditeur : Capricci Editions
ISBN numérique PDF: 9791023904994
ISBN numérique ePub: 9791023904987
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

De sa naissance par ciel orageux dans le Massachusetts à sa mort qu’elle repoussa avant de l’accepter à Paris, la vie de Bette Davis n'a été qu'une infatigable lutte. Rien n'est assez bien, elle-même n'est jamais assez bonne. Comme actrice, comme femme, comme mère. Elle travaille dur et défend l’image d’une femme libérée du glamour d’Hollywood, des contrats des studios, des clichés sur la ménagère. Procès, divorce, colère, elle trace la voie d’un nouveau genre d’actrice, le genre qui obtient ce qu’elle veut ou part en claquant la porte. De ville en ville, sur les planches des théâtres et de ses parquets, dans la chaleur des studios et de ses maisons, entre les mains de ses amants et de ses maris, Bette Davis se précipite à la poursuite d’un bonheur impossible. Anne-Capucine Blot est habilleuse pour le cinéma. Elle a réalisé un court métrage et écrit des scénarios, et collabore à la revue Brefcinéma. SOMMAIRE DETAILLE I. LES TROIS MOUSQUETAIRES Petite fille, Bette Davis apporte un rat mort sur les genoux de son père alors qu’il y a des invités. Elle cherche simplement à provoquer l’attention et l’amour de son père. C’est un échec cuisant, alors qu’elle n’a que sept ans, il décide de quitter ses deux filles et leur mère. « Les trois mousquetaires » comme dit Bette, partent pour un long voyage semé d’écoles en tout genre, de challenge, d’amis. II. DES PLANCHES DE L’ECOLE A CELLES DE BROADWAY A l’école de Anderson-Murray, un professeur passe un semestre entier à décourager tous ses élèves en leur expliquant à quel point le métier est difficile. Une trentaine abandonne et il déclare aux douze restant « Si vous êtes là, c’est que vous en avez la trempe. » On est en hiver 1929, Bette va enfin apprendre à jouer la comédie. L’été, elle trouve du travail dans des compagnies, et de fil en aiguille, fait son entrée à Broadway. III. LE VILAIN PETIT CANARD Un essai filmé de Bette ne suffit pas à Universal, qui veut voir ses jambes. Elle repasse devant la caméra et cette fois-ci monte sa jupe de plus en plus haut. Cet épisode humiliant n’est que le premier d’une série. Bienvenue à Hollywood. Dès son arrivée elle sait qu’elle détonne par rapport aux autres comédiennes. Universal abandonne vite tout espoir en elle et la prête sans conviction à d’autres studios. Tout semble perdu quand Georges Arliss lui tend la main. IV. RUTH ELIZABETH DAVIS En 1932, elle se marie avec Ham, son amour de jeunesse. L’aboutissement d’un conte de fée. Seulement la période qui suit « ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps » n’est pas toute rose. L’importance de la carrière de Betty, le déséquilibre du pouvoir dans leur couple (lui n’en a aucun) et deux avortements mettent fin au rêve. Avec ses quatre maris, elle essaiera à chaque fois de retrouver les douceurs de l’amour et d’un foyer. Dans les différentes maisons, grâce aux enfants, elle connaît le rôle de la mère au foyer, fait la cuisine, le ménage. Mais son caractère et son ambition prennent toujours le dessus, elle rend la vie impossible à son entourage. Comme elle tombe amoureuse d’hommes prêts à la dominer, la passion devient souvent violente et toute relation semble vouée à l’échec. V. JOUER POUR GAGNER Bette Davis est à la plage de Laguna, elle reçoit un appel pour savoir pourquoi elle n’est pas sur le plateau de God’s Country and the Woman pour le premier jour de tournage. Elle répond qu’elle est en grève. Après un Oscar et plusieurs succès, elle était en droit d’imaginer qu’elle aurait de meilleurs rôles mais la Warner ne lui propose que des films en dessous d’elle. Alors elle arrête. Mais la Warner répond à sa grève par une suspension et quand elle rentre, rien n’a changé. Elle quitte à nouveau Hollywood. La Warner lance un procès, et gagne. Pourtant quand Davis revient à Hollywood, elle est beaucoup mieux accueillie. Elle peut enfin choisir des films et même parfois des réalisateurs. VI. L’INSOUMISE Bette Davis joue ses répliques de gros plans devant un bout de carton ovale pendu à un bâton. Elle fulmine un peu contre son partenaire de jeu, Henri Fonda, qui a du déserter le plateau pour retrouver sa femme sur le point d’accoucher. Elle se rappelle aussi que le film L’Insoumise en vaut la peine. William Wyler est le meilleur réalisateur qu’elle ait jamais eu, il la pousse à faire toujours mieux. Ils sont même devenus amants. Il est loin le temps où il disait à un collègue en parlant d’elle (qui portait une robe décolletée qu’elle n’avait pas choisie) : « Que penses tu de ces actrices qui montrent leurs seins et pensent que ça leur donnera du travail ? » Maintenant il lui montre les rushs quotidiens, et il y en a ! Il aime refaire plusieurs dizaines de fois les prises, le tournage prend du retard, la Warner veut le remplacer, Davis intervient, elle ne finira pas le film sans lui, elle est prête à travailler deux fois plus. Toute cette sueur paie, elle obtient son deuxième Oscar. VII. GAGNER LA GUERRE 1944, les Etats Unis entrent en guerre, embarquant dans son sillage tous les jeunes hommes tu pays… et toutes les stars susceptibles de mener à bien la campagne de propagande. Bette est embrigadée dans des parades pour vendre des obligations de guerre. Elle rapporte des millions à la guerre. Soucieuse d’aider aussi concrètement les jeunes appelés, elle prend pour exemple la Stage Door Cantine de New-York et ouvre un établissement music-hall pour accueillir les soldats le soir. Ils peuvent manger et boire gratuitement, servis par leurs stars préférés qui montent sur scène entre deux services. VIII. CONTROLFREAK Sur le tournage de M Skeffington, elle se brûle sévèrement les yeux un soir en se lavant le visage. Une analysé révèle la présence d’acétone dans son démaquillant. Elle ne croit pas vraiment à un acte malveillant pourtant beaucoup de ses collègues auraient pu être tentés. Elle est insupportable, encore plus depuis la mort de Farney. Enfin la tristesse a bon dos, Bette a toujours été difficile. Ça ne va simplement pas en s’arrangeant. Elle veut tout contrôler et prend presque carrément la place du réalisateur pendant le tournage de A Stolen Life. IX. LE MYSTERE JOAN CRAWFORD Un soir de représentation de The Night of the Iguana, Joan Crawford vient voir Bette Davis pour lui proposer un rôle dans Whatever Happened to Baby Jane. Deux professionnelles vieillissantes s’accordent pour faire le film ensemble parce qu’elles en ont besoin. Bette ne déteste pas sa collègue, elle ne la comprend pas et s’en moque volontiers. C’est si simple de provoquer Crawford, elle a du mal à s’en empêcher. De bonne guerre, sa partenaire répond aux attaques et c’est l’escalade de l’exaspération. Bette fait des efforts pour le bien du film, elle participera même à la tournée de la promo. Son implication grandit quand elle apprend sa nomination pour un Oscar, quand Crawford se désengage complètement du projet. Pire, elle milite contre la victoire de Bette. Pourtant c’est encore par nécessité qu’elles acceptent de tourner Hush Hush Sweet Charlotte. Une série de malentendu viendra à bout de Crawford, qui simule une maladie pour ne plus travailler. Bette ne va pas pleurer, elle réussit à la faire remplacer par son amie Olivia de Havilland. X. CHERCHE EMPLOI STABLE A HOLLYWOOD « Mère de trois enfants âgés de 10, 11 et 15 ans, divorcée, de nationalité américaine, 30 ans d’expérience dans le domaine cinématographique, encore alerte et plus aimable que ne le prétend la rumeur publique, cherche emploi stable à Hollywood. Connaît Broadway. Bette Davis, représentée par Martin Baum, GAC. Références à l’appui. » Davis publie cette annonce peu avant la sortie du film Baby Jane. C’est un peu une provocation par rapport à tous les studios qui n’ont pas voulu du projet, mais aussi un appel à l’aide parce qu’elle a réellement besoin de travailler. Jusqu’à la fin de sa vie elle refuse de s’arrêter. Elle passe par la télé, retourne un peu au théâtre, essaie de rester exigeante mais n’a pas toujours ce luxe. Sa mère est morte depuis peu, sa soeur la suit en 1979. Ses enfants se sont éloignés. Elle rencontre Katryn Sermark qui devient son assistante et amie. Même après une mastectomie et une crise cardiaque, elle réussit à tourner et même briller dans Les Baleines du mois d’août avec Lilian Gish. Ce n’est qu’en 1989 qu’elle n’arrive plus à repousser la mort et s’éteint à Paris. Aujourd’hui, Bette Davis, ce sont d’abord ses yeux, deux grands yeux hypnotisants et sévères, rendus populaires par la chanson interprétée par Kim Carnes. Ce sont ses yeux et aussi peut-être la fumée de sa cigarette et la voix qui va avec. Mais malheureusement, on se souvient plus souvent de la chanson que des films. « And she'll tease you She'll unease you All the better just to please you She's precocious, and she knows just What it takes to make a pro blush » Même si les paroles ne se réfèrent pas directement à l’actrice, on devine son caractère : féroce, perspicace, indépendante, un brin manipulatrice, qui ne se laisse pas marcher dessus et encore moins par ses supérieurs. Une des premières actrices qui, pour combattre le sexisme, s’est levée et s’est cassée. Née en 1997, Anne-Capucine Blot est aujourd’hui habilleuse pour le cinéma. En cinéma à la Sorbonne, elle commence à écrire des critiques pour Brefcinéma, revue à laquelle elle collabore encore aujourd’hui. Elle a réalisé un court métrage et écrit des scénarios. Bette Davis est son premier livre.

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Livre papier 1 Prix : 11,99 $
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Bette Davis

Éditeur : Capricci Editions
ISBN : 9791023904987
Parution : 2023