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Cette chose indispensable qui reste invisible et que je sais voir et entendre


Éditeur : L'Eclat
ISBN numérique PDF: 9782841626496
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 23,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

« Ces merveilleuses lettres, cher André Neher, sont le symbole de toutes les fraternités à tous les stades et degrés de l’homme. Elles sont les clés de l’avenir du monde ; elles savent si bien synthétiser par la pureté, l’équilibre, l’harmonie, que le respect et la considération sont primordiaux pour la survie de l’espèce humaine. Me croirez-vous si je vous disais que nous nous parlons elles et moi un langage combien secret, exclusif, fait de subtilités, de complicité et d’amour ? » Farouchement autodidacte, Anna Waisman (1928-1995) a pris la sculpture à bras-le-corps à partir de la fin des années cinquante, pour composer, pendant plus de trente ans, les « lettres » personnelles d’un alphabet hébraïque, d’où elle a fait surgir les infinités de sens contenues dans ses formes, ses repliements, ses envolées. À ces « objets abstraits » que sont les lettres hébraïques, « visibles et palpables » d’un côté, « expression d’une réalité spirituelle fondamentale » de l’autre, Anna Waisman confie toute son intelligence du judaïsme et sa foi intuitive et profonde. « J’ai découvert le judaïsme en sculptant les lettres hébraïques dans la pierre », écrit-elle. Et le dialogue qu’elle établit, à partir de 1962, avec André et Renée Neher, la conforte dans ses intuitions, la rattache à un judaïsme ouvert et recréé, la rassure dans le chemin qu’elle parcourt le long des vides et des pleins d’un alphabet qu’elle découvre et comprend en même temps qu’elle le sculpte. À ce titre, ce livre est un document exceptionnel d’une amitié stellaire entre l’artiste Anna Waisman et l’homme de pensée, André Neher. Née à Strasbourg en 1928, Anna Waisman, ancienne danseuse étoile, se consacre à la scuplture à partir de 1958. Elle exposera à Paris, à New York et à Jérusalem. Elle disparaît en 1995 laissant plus d’un millier d’œuvres. André Neher (1914-1988) a marqué profondément les études juives en France, depuis Amos. Contribution à l’étude du prophétisme (1950). Depuis sa disparition, son œuvre suscite un intérêt croissant. Farouchement autodidacte, Anna Waisman (1928-1995) a pris la sculpture à bras-le-corps à partir de la fin des années cinquante, pour composer, pendant plus de trente ans, les « lettres » personnelles d’un alphabet hébraïque, d’où elle a fait surgir les infinités de sens contenues dans ses formes, ses repliements, ses envolées. À ces « objets abstraits » que sont les lettres hébraïques, « visibles et palpables » d’un côté, « expression d’une réalité spirituelle fondamentale » de l’autre, Anna Waisman confie toute son intelligence du judaïsme et sa foi intuitive et profonde. « J’ai découvert le judaïsme en sculptant les lettres hébraïques dans la pierre », écrit-elle. Et le dialogue qu’elle établit, à partir de 1962, avec André et Renée Neher, la conforte dans ses intuitions, la rattache à un judaïsme ouvert et recréé, la rassure dans le chemin qu’elle parcourt le long des vides et des pleins d’un alphabet qu’elle découvre et comprend en même temps qu’elle le sculpte. À ce titre, ce livre est un document exceptionnel d’une amitié stellaire entre l’artiste Anna Waisman et l’homme de pensée, André Neher. Édition établie par Sibylle Blumenfeld présentée par Renée Neher et Carine Brenner et préfacée par Nelly Hansson. Le livre contient près de 70 reproductions (couleurs ou N&B) des sculptures d'Anna Waisman. C'est la première monographie de cette femme sculptrice qui a mené, dans la plus grande solitude, une recherche sur le judaïsme à travers sa pratique de la sculpture des lettres hébraïques. Elle confiait ses intuitions d'autodidacte à André Neher dans cette correspondance, qui lui confirmait ce qu'elle avait ressenti. Sans connaissance précise du judaïsme, non pratiquante, ne lisant pas l'hébreu son approche est d'une grande liberté et inventivité, ce qui séduit le 'vieux' chercheur et penseur du judaïsme. Une exposition devait être prévue en juin au MAHJ, mais elle est reportée à septembre. On espère qu'elle sera maintenue. Une exposition au Musée Zadkine (qui l'a encouragée à sculpter) est prévue en 2025. Le fils d'Anna Waisman est le journaliste Samuel Blumenfeld, grand reporter au Monde et spécialiste de cinéma. Il devrait aider à accéder à certains journaux. Née à Strasbourg en 1928, Anna Waisman renonce à la danse, où elle excellait, pour se consacrer à la peinture et à la sculpture à partir de la fin des années cinquante. Elle s’installe d’abord sur les berges de la Seine, entre 1959 et 1961, et dans ce véritable atelier à ciel ouvert, elle sculpte les pierres du Viaduc d’Auteuil en démolition. Sans instrument de travail, elle taille ces pierres avec des objets rudimentaires, un tournevis et des tenailles. À la naissance de son fils Samuel Blumenfeld en 1963, sa pratique artistique s’enrichit du dessin et de la peinture. Par la suite, elle exposera à Paris, à New York et à Jérusalem, et certaines de ses sculptures monumentales sont visibles à Paris (Commune libre de Montmartre) ou à Sarcelles, où elle réalise en 1981, le Mémorial des martyrs juifs victimes de la barbarie nazie. Elle disparaît en 1995 laissant plus d’un millier d’œuvres. André Neher (1914-1988) a marqué profondément les études juives en France, depuis Amos. Contribution à l’étude du prophétisme (1950), jusqu’aux recherches sur le Maharal de Prague et à l’enseignement de toute une vie, de Strasbourg à Jérusalem, aux côtés de Renée Neher-Bernheim (1922-2005). Depuis sa disparition, son œuvre suscite un intérêt croissant. Les Éditions de l’éclat ont publié en 2021 un texte inédit : Critique biblique et tradition juive, édité et présenté par Enrico Lucca, faisant suite au volume d’hommages, Héritages d’André Neher, dirigé par David Banon, « Bibliothèque des fondations », L’éclat, 2011.