Éditeur : PASSAGER CLANDESTIN, LE
ISBN papier: 9782369351719
ISBN numérique PDF: 9782369351764
ISBN numérique ePub: 9782369351733
Parution : 2023
Code produit : 1465796
Catégorisation :
Livres /
Sciences humaines /
Sciences sociales /
Études de genres
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
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En France, la stérilisation féminine déchaîne les passions. Jugées, infantilisées, méprisées ou considérées comme "anormales", les femmes désireuses d'y accéder doivent affronter un corps médical réticent et les critiques de leurs proches. Les gynécologues sont nombreux·ses à refuser cet acte à une femme "trop" jeune, qui "changera d’avis", voire "trop" nullipare. Résultat, la stérilisation relève d'un véritable parcours de la combattante alors qu'elle est légale depuis 2001. Si elle a si mauvaise réputation c'est parce qu'elle véhicule un lourd bagage : stérilisations forcées, politiques natalistes, injonction à la maternité... Laurène Levy s’attèle à ce sujet complexe avec clarté et pédagogie dans un essai qui confronte des approches historique, scientifique et féministe. Journaliste spécialisée en santé (Magazine de la Santé, Top Santé, Journal des Femmes), Laurène Levy est animée par le désir de rendre accessible au plus grand nombre l’information scientifique. Les enquêtes qu’elle mène la confrontent aux violences qui rongent le monde médical et en particulier la gynécologie. Ce constat fait écho à ses engagements féministes et renforce sa volonté de briser les tabous qui persistent encore sur le droit à disposer pleinement et librement de son corps en France. La stérilisation féminine déchaîne les passions. Jugées, infantilisées, méprisées et trop souvent considérées comme "anormales", les femmes qui revendiquent leur droit à accéder à cette contraception, doivent affronter un corps médical réticent et les critiques de leurs proches, voire des commentaires haineux. Le jugement est omniprésent. Les gynécologues et les chirurgiens sont nombreux·ses en France à refuser de manière illégitime cet acte à une femme « trop » jeune, qui « changera d’avis », voire « trop » nullipare si elle n’a encore jamais eu d’enfant. Pourquoi la stérilisation a-t-elle si mauvaise réputation ? D’abord parce qu’elle évoque encore un récit dévastateur : celui des stérilisations forcées, à visée eugéniste ou utilisées comme outil de contrôle des naissances et de domination des minorités. Mais aussi, et surtout, parce qu'accepter qu’une femme choisisse la stérilisation comme contraception, c’est accepter qu’elle se dissocie volontairement de sa fonction reproductrice. C’est accepter qu’une femme qui a enfanté décide à un moment de sa vie qu’elle ne veut plus porter d’enfant. C’est aussi accepter qu’une femme existe seule, avec ou sans enfant. C’est, enfin, mettre un terme au symbolisme qui associe encore et toujours la femme et la mère et qui fait peser sur les femmes une injonction à la maternité en condamnant toutes celles qui souhaitent un jour s’en éloigner. D’autant plus fermement si ces femmes sont nullipares, c’est-à-dire qu’elles n’ont jamais eu d’enfant. Résultat, alors que la stérilisation à visée contraceptive est autorisée dans la loi française depuis 2001 pour toute personne majeure, sans condition d’âge ni de nombre d’enfant minimum, les femmes désireuses de se faire stériliser doivent mener un véritable parcours de la combattante. Alors comment transformer les mentalités pour faire passer la stérilisation du statut d'outil d’oppression à celui d'outil de libération ? Comment gagner cette nouvelle bataille du droit à disposer de son corps ? Le combat ne se gagnera qu’en communiquant et qu'en brisant les tabous persistants. Mon corps, mon choix, mon droit à la stérilisation. Dans cet essai, Laurène Levy s’attèle à l'analyse de ce sujet difficile et complexe avec une approche à la fois historique, scientifique et féministe, et avec clarté et pédagogie. Une vidéo BRUT sur le sujet qui date du 30/08/2022 :https://fb.watch/fn7OD4KF8a/ Journaliste spécialisée en santé (Magazine de la Santé, Top Santé, Journal des Femmes…), Laurène Levy a une double formation en biologie et en journalisme scientifique. Animée par le désir de rendre accessible au plus grand nombre l’information scientifique, elle a d’abord été éducatrice en environnement et enseignante en biologie. Les enquêtes qu’elle mène dans le cadre de son travail de journaliste la confrontent aux violences qui rongent le monde médical et en particulier la gynécologie. Ce constat fait écho à ses engagements féministes personnels et renforce sa volonté de briser les tabous qui persistent encore sur le droit à disposer pleinement et librement de son corps en France. Elle vit à Asnières-sur-Seine et travaille à Paris. Elle est actuellement rédactrice en chef adjointe du site Allodocteurs.fr - Le Magazine de la Santé.