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Vies mêlées de Manuela Sáenz, compagne de Simon Bolivar, et de Jonatás, esclave affranchie


Éditeur : L'Eclat
ISBN numérique PDF: 9782841626458
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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Numérique PDF
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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Si l’on sait que l’Amérique latine fut libérée du joug espagnol par Simon Bolivar (1783-1830), on sait moins que, dans cette lutte de libération, il fut très largement soutenu et conseillé par une jeune équatorienne, Manuelita Sáenz (1797-1856), qui vécut à ses côtés ses huit dernières années dans la plus ‘scandaleuse’ liberté, et combattit dans son armée avec le rang de ­colonel, portant sur la question de l’indépendance un regard lucide et décidé. ­Patricia Farazzi dresse ici les portraits imaginés d’une femme hors du commun, rebelle et lettrée, et de son amie Jonatás, esclave qu’elle avait affranchie et qui, à son tour, l’avait affranchie de la société esclavagiste dont elle était issue, jusqu’à leur exil forcé dans le Nord du Pérou, où elles moururent dans le plus grand ­dénuement. Après de longs voyages (Amérique latine, Afrique...), Patricia Farazzi a traduit, préfacé et publié plusieurs ouvrages aux Editions de l'éclat, qu'elle a contribué à fonder. Son dernier livre, Fragmentation (2022) décrit sous la forme d'une parabole ce qu'a pu être la souffrance des peuples d'Amérique latine pendant les dictatures. Elle a récemment préfacé deux volumes de poètes latino-américains (le péruvien Javier Heraud et l'argentin Leandro Calle) dans la collection L’éclat/poésie/poche. Si l'on sait que l’Amérique latine fut libérée du joug espagnol et presque unifiée par El Libertador, Simon Bolivar (1783-1830), on sait moins, et quelquefois presque pas du tout, que dans cette lutte de libération, il fut largement soutenu, conseillé et aidé par une certaine Manuelita Sáenz (1797-1856), qui vécut à ses côtés ses huit dernières années et combattit également dans son armée avec le rang de colonel. A la mort de Bolivar, presque tout ce qu'il avait construit fut mis en pièces par ses successeurs qui prirent le pouvoir et ne manquèrent pas d'effacer jusqu'au nom de Manuelita Sáenz, spoliée et condamnée à l'exil dans le nord Pérou où elle vécut dans le plus grand dénuement avec Jonatas, esclave qui lui avait été "donnée" à sa naissance et qu'elle avait très tôt affranchie, écrivant des lettres pour les baleiniers de passage, rencontrant un certain Herman Melville venu se renseigner pour un livre en cours sur la vie des baleiniers et correspondant avec le maître de Bolivar, Simon Rodriguez, lui aussi exilé et dont l'oeuvre pédagogique, presque inconnue en dehors de l'Amérique latine, est probablement la plus riche expérience en matière d'éducation de ce continent. Elle meurt d'une épidémie de diphtérie, oubliée de tous et surtout des manuels d'histoire de la guerre de libération latino-américaine. Ce fut le président du Vénézuela, Hugo Chavez, qui la réhabilita et fit transporter ces 'cendres' (évidemment factices) à Caracas pour les déposer dans le Mausolée de Simon Bolivar. Gabriel Garcia Marquez, qui consacre un livre à Bolivar (Le Général en son labyrinthe), l'évoque brillamment; Neruda lui dédie un poème, et plusieurs ouvrages sur elle ont paru depuis en Amérique latine, mettant en avant à la fois la 'femme' éprise de liberté qu'elle était, mais la cantonnant souvent dans le statut de "Libertador del Libertador", surnom que lui avait donné Bolivar quand, grâce à elle, il échappa à un attentat fomenté par ses anciens lieutenants, ou de maîtresse principale de l'homme aux 1000 maîtresses. Dans ce court texte de fiction, Patricia Farazzi s'attache surtout à la rebelle que fut Manuelita Sáenz, et aux dernières années de sa vie, passées avec Jonatas qui, libérée de l'esclavage, libérait à son tour Manuelita du poids du monde de la bourgeoisie équatorienne dans lequel elle avait grandi. Et si on croise, évidemment, Simon Bolivar, dont la contemplation de la statue équestre ouvre le récit, c'est plus pour en évoquer la formidable défaite qui a suivi sa mort, livrant le continent à une ribambelle de nouveaux conquistadors bureaucratiques qui ont troqué la couronne d'Espagne pour de nouveaux occupants (anglais, hollandais, français) venus 'soutenir' la guerre de libération menée par Bolivar, pour en récolter les 'fruits' (or, pierres précieuses, cuivre, ...). Avec ses vies parallèles de Manuelita et de Jonatas, Patricia Farazzi dresse le portrait imaginaire d'une femme hors du commun, héritière d'une tradition latino-américaine qui peine à se faire reconnaître. Au soir de sa vie, Manuelita reprend sa conversation interrompue avec l'ombre de Simon Bolivar, sur les pièges de la liberté accordée sous conditions aux femmes et aux anciens esclaves. Après de longs voyages de par le monde jusqu'aux années 80 (Amérique latine, Afrique, Moyen Orient), Patricia Farazzi a traduit, préfacé et publié de nombreux ouvrages aux Editions de l'éclat, qu'elle a contribué à fonder en 1985. Son dernier livre, Fragmentation (2022), décrit sous la forme d'une parabole ce qu'a pu être la violence subie et la souffrance des peuples d'Amérique latine à l'époque des récentes dictatures. Elle vient également de publier et de préfacer deux volumes de poètes latino-américains (le péruvien Javier Heraud et l'argentin Leandro Calle) dans la collection L’éclat/poésie/poche, qu'elle dirige.

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 12,99 $
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Fragmentation

Éditeur : L'Eclat
ISBN : 9782841625567
Parution : 2022