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Éditeur : Quidam
ISBN numérique PDF: 9782374912592
ISBN numérique ePub: 9782374912615
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Sculpteur réputé, Virgile est exilé dans un village des Alpes de Haute-Provence. Traductrice, Laura est mariée à un danseur, qu?elle suit dans ses tournées aux Etats-Unis puis au Japon. Ils ne se connaissent pas, pourtant un secret les lie ainsi que deux territoires : la montagne de Lure et la vallée du Verdon avant la mise en eau du lac de Sainte-Croix. Un jour enfin, ils se rencontrent. Mais pour quelle vérité ? Dans des récits qui s'entrecroisent, la langue charnelle de Maïca Sanconie, en un subtil hommage à Giono, creuse jusqu'à l'intime deux êtres aussi proches que dissemblables. Le parcours de Maïca Sanconie lie étroitement traduction, écriture, enseignement et recherche universitaires, et un goût pour les langues dans leur dimension littéraire. Elle s'intéresse à la notion de perte, provoquée par des circonstances extraordinaires (la guerre, ou l'expatriation), et sur l'impossibilité de dire, que ce soit parce qu?une autre langue fait écran, ou qu?une violence a créé un trauma. Ell est Maître de conférences associée à Avignon Université. Zô est son troisième roman. L'écriture de ce roman est un hommage à Giono, car il est écrit dans le territoire même de ses ?uvres. L'auteure séjourne chaque été au pied de la montagne de Lure et raconte à sa manière, dans les pas du maître, sa rencontre avec le paysage ? si marqué par toute l'activité littéraire de Giono qu'il en est indissociable. La maturité du roman a donc demandé un long temps d'écriture, Maïca Sanconie devant se libérer de cette figure tutélaire pour oser en donner une autre interprétation. La présence de ce paysage se veut charnelle. Elle nourrit l'?uvre de Virgile, un sculpteur, sa relation au monde, et elle constitue aussi la seule présence stable dans le mental de la jeune traductrice, Laura, son centre, son nid. Toute la tension consiste en cette séparation du lieu ? et du corps des origines - du désir de réconciliation avec ce soi antérieur, original. La thématique de la filiation est l'axe du roman. L'emboîtement des récits et des voyages participe de la recherche d'une frontière, évoquée dans son précédent roman, Le Bord du ciel: un jaillissement du trait contre l'ensevelissement, des fusions éphémères, de profonds et subtils changements qui permettent d'aller au-delà d'une réalité attendue. L'intrigue Divisé en six parties, le roman est composé de deux récits parallèles, sur environ une année, l'un de Virgile, sculpteur réputé récemment installé à C., village de Haute-Provence, et l'autre de Laura, traductrice littéraire vivant provisoirement à Portland (Oregon), puis à Tokyo. Virgile a une cinquantaine d'années, Laura à peine trente. Tous deux s'expriment à la première personne. Les deux personnages ne se connaissent pas, mais Laura est née dans le village où Virgile s'est installé. Virgile est originaire de Salles-sur Verdon, qui a été noyé pour la mise en eau du lac de Sainte-Croix, dans le Haut-Var, dans les années 1970. Il en est parti peu avant que le village soit abandonné, laissant son amoureuse de l'époque, Lucienne, sans jamais lui donner de nouvelles par la suite. Laura ne sait pas qui est son père biologique, et ne le découvrira qu'à la fin du roman. Elle a été élevée par sa mère et son beau-père. Sa mère est, comme Virgile, originaire des Salles. Laura est mariée à un danseur de ballet, G., qui est italien. Les deux récits se suivent, s'entrecroisent, mais ne se mêlent que vers la fin, pour se séparer ensuite. Durant la plus grande partie du roman, on ignore tout des liens qui unissent les deux personnages. Le seul point commun qui apparaît est le paysage de la montagne de Lure et de la vallée du Verdon. Virgile est célibataire. Traumatisé et obsédé par la disparition de son village natal, il a choisi d'habituer un lieu longtemps affecté par le manque d'eau. Il tente de dresser une sorte de carte de toutes les sources, ruisseaux, fontaines de son environnement, afin de s'assurer qu'elle ne constitue pas de menaces. La thématique de l'eau est pour lui omniprésente, d'autant que la région porte encore les traces de la mer qui l'occupait jusqu'à l'ère tertiaire. Il est entièrement tourné vers sa création et l'observation du paysage. Seule l'apparition régulière d'une femme qui passe sur le chemin devant sa maison lui tient lieu de fantasme amoureux. Durant l'hiver, il quitte le village pour présenter plusieurs expositions de son travail aux Etats-Unis (Seattle, Vancouver, Los Angeles) puis à Tokyo ? autant de lieux qu'il ne connaît pas. Le lecteur le suit dans chacune de ses expositions, sa relation à la création, au monde de l'art, aux villes qu'il découvre. A Los Angeles, il a une brève liaison intense avec Abilene, l'assistante de la galerie qui l'expose, quelques jours avant son départ pour le Japon. A Tokyo, il arrive donc désemparé, et s'entretient avec le commissaire de l'exposition sur la scénographie choisie pour ses ?uvres, exposées au musée Nezu. Ses ?uvres témoignent d'une démarche singulière dans son travail : ce sont des sculptures animalières, représentant des éléphants sous des aspects très déformés. Les éléphants sont une métaphore de la perte et de la trace qui en témoigne. En outre, Virgile s'est inspiré d'un site mystérieux, probablement englouti, dans l'océan Pacifique au large d'une presqu'île japonaise, la structure sous-marine de Yonaguni. Il devient sensible à la notion de vide propre à la culture japonaise. Le musée se trouve derrière la villa où habitent Laura et son mari. L'exposition s'intitule «Zô», qui signifie éléphant en japonais. En découvrant l'exposition, Laura se rendra compte que Virgile est probablement l'homme dont sa mère était amoureuse durant sa jeunesse, et qui l'a quittée sans savoir qu'elle était enceinte. Elle le confrontera lors d'une soirée à l'ambassade de France, et Virgile restera bouleversé par la révélation de sa paternité. Il proposera à Laura de la rencontrer le lendemain, mais elle ne viendra pas au rendez-vous. De retour dans son village, Virgile rend visite à la mère de Laura pour tenter d'assumer ses responsabilités ? demande aimablement rejetée. Il a aussi rompu avec Abilene, dont il pense pourtant être amoureux. En fait, il crée une sculpture la représentant, et l'on comprend qu'elle n'était qu'un fantasme charnel, une illusion pour cet égocentrique obsédé par sa création. Parallèlement, le lecteur partage la vie de Laura, qui a suivi son mari engagé dans une troupe de ballet à Portland. Si elle est heureuse avec lui, elle sombre peu à peu dans une nostalgie de son pays natal, augmentée par la perte de ses repères. Elle ne parvient pas à s'intégrer à la ville, à la civilisation qu'elle connaît pourtant bien. Elle donne des cours à l'université mais s'y sent étrangère, entretient peu de relations avec ses collègues. Son occupation principale est de traduire des livres. La littérature est pour elle un lieu de réflexion sur sa relation au monde, et elle s'interroge sur les conséquences des différents choix de traduction sur cette relation. Elle habite avec G. un rez-de-jardin confortable dans une maison occupée par des propriétaires qui ne sont pas hospitaliers. Laura appelle leur appartement "la soute". Paradoxalement, elle se heurte à une difficulté de plus en plus grande à parler l'anglais, difficulté qui devient une métaphore des secrets qui l'habitent : elle ignore qui est son père, et a avorté durant sa jeunesse. A Portland, Laura symbolise son exil par les éléphants du zoo, arrachés comme elle à leur élément naturel, prisonniers dans un paysage inconnu. Elle se refuse à visiter le zoo mais les éléphants sont très populaires dans la ville et y sont représentés sous toutes les formes. Ils apparaissent aussi, en écho, dans l'imaginaire de Virgile ? chez lui, comme des témoignages d'une force primitive. Au début de l'hiver, Laura et G. quittent Portland pour Tokyo, où la troupe de G. a un nouveau contrat avec un théâtre. Ils habitent encore une fois un rez-de-jardin, presqu'un sous-sol, dans une luxueuse villa donnant sur le parc du musée Nezu. Là, Laura se retrouve très seule. Son travail de traductrice est solitaire, elle n'a pas de contact professionnel. Elle se promène dans la ville, écoute cette nouvelle langue, s'interroge sur la matière même de l'écriture et de la traduction. Elle finit par s'acheter un cahier où elle écrit à l'encre de Chine. Le cahier devient un récit dans le récit. Son sentiment d'exil est exacerbé. La perte de repères ressentie à Portland devient intense, elle butte sur une extraordinaire difficulté à dire, à prononcer des mots simples. Un jour où elle se promène dans le parc voisin, elle visite le musée, et visionne la vidéo qui passe en boucle dans une salle. Virgile y apparaît, et aussi des photos du village des Salles avant la mise en eau du barrage. Saisie par la coïncidence et la ressemblance de son propre visage avec celui de Virgile (tous deux ont les yeux gris), elle téléphone à sa mère, qui avoue connaître Virgile mais n'en dit pas plus. Naturellement, Laura comprend qu'il s'agit de son père biologique. Elle le confronte lors d'une soirée à l'Ambassade. Virgile est stupéfait de découvrir qu'il a une enfant. Après leur rendez-vous manqué, Laura déménage dans une autre maison avec d'autres danseurs de la troupe de G. Elle s'acclimate. C'est bientôt l'été, elle se promet de retourner à son village natal. Virgile, lui, réintègre sa maison et ses fantasmes. La dernière phrase le montre sur une route, où la lumière du soleil levant semble l'engloutir. Après une thèse de doctorat sur la peinture américaine, le parcours de Maïca Sanconie a lié étroitement traduction, écriture, enseignement et recherche universitaires, témoignant de son goût pour les langues dans leur dimension littéraire et de son intérêt pour la transmission. Son écriture est très liée au monde sensoriel et à la problématique des langues. Elle s'intéresse à la notion de perte, notamment celle des repères culturels ? provoquée par des circonstances extraordinaires (la guerre, ou l'expatriation), et sur l'impossibilité de dire, que ce soit parce qu?une autre langue fait écran, ou parce qu?une violence a créé un trauma. C?est un thème lié à sa propre interrogation sur l?appropriation des langues étrangères ou même de la parole, de sa relation à la langue maternelle, au corps maternel. Actuellement, elle est Maître de conférences associée à Avignon Université. Elle prépare aussi un livre sur la maison de Jean Giono à Manosque. Zô est son troisième roman.

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