Éditeur : Éditions du Septentrion
ISBN papier: 9782894483756
ISBN numérique PDF: 9782896643561
Catégorisation :
Livres numériques /
Sciences humaines /
Histoire /
Québec et Canada
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Quelle importance avait la Nouvelle-France pour la France ? Quelle place occupait le Canada dans les préoccupations des Colbert, Maurepas ou Pontchartrain ?Avec le Traité de Paris du 10 février 1763, la France reconçait à son empire colonial dAmérique. Cest du moins ce que nos livres dhistoire nous ont appris. Tête forte et volontiers provocant, Voltaire avait fait entendre sa voix dans une lettre du 6 septembre 1762 adressée au ministre Choiseul : « Je suis comme le public, jaime beaucoup mieux la paix que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans Québec. »Dans cet essai fort original, Philip Boucher place lhistoire du Canada dans un contexte quon eu tendance à ignorer ou à oublier.« Un simple tour dhorizon des publications françaises sur lAmérique après 1763, écrit-il, montre clairement que les pertes coloniales de la France ne réduirent en rien son intérêt pour le Nouveau Monde. En fait, jamais auparavant les Amériques nattirèrent tant lattention du public, et de façon si appropriée. En stricts termes économiques, la période comprise entre 1763 et 1789 fut la plus productive de toute lépoque coloniale de lancien régime. Les îles, en particulier Saint-Domingue (auj. Haïti), procurèrent en France des richesses dépassant largement celles des époques précédentes, comme le montrent aisément quelques statistiques. Non seulement Saint-Domingue doubla sa production de sucre, mais sa Révolution du café fit passer la production de sept millions de livres en 1755 à soixante-dix-sept millions en 1789. Ces chiffres représentent environ 40 % de la production sucrière mondiale du moment et plus de la moitié de celle du café. [...] Les Antilles françaises étaient devenues les colonies les plus riches du monde. »