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La fille de Lake Placid


Éditeur : François Bourin Editions
ISBN numérique ePub: 9791025206041
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 22,99 $
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*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

« Comme les créatures nyctalopes, Lana sait voir au cœur de la nuit ce qui échappe aux autres. La fête discrète qui, pour peu que l’on sache la distinguer, se tient dans l’obscurité. Elle transforme le secret des heures sombres en or. Lana est une grande poétesse, mais pas seulement : c’est une alchimiste. » 1996 : au retour d’une de leurs escapades nocturnes dans les bois de Lake Placid, Elizabeth et son ami Parker font une étrange rencontre. Alors qu’elle grandit hantée par cette vision, la jeune fille découvre son don pour la poésie et la musique. 2019 : Lana Del Rey tente d’approcher son idole Joan Baez, la mythique reine du folk qui vit retirée au cœur de la forêt californienne, pour la convaincre de chanter avec elle lors de son prochain concert. Au croisement de ces temporalités surgit une Lana Del Rey fascinante, irréductible aux clichés que l’on a voulu lui accoler. De sa plume inventive, Marie Charrel nous entraîne dans l’univers onirique de deux grandes artistes portant au cœur la nostalgie d’un rêve américain impossible et brisé. Journaliste au Monde et romancière, Marie Charrel est notamment l’autrice du roman Les Mangeurs de nuit (L’Observatoire, 2023, prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, France Bleu - PAGE des libraires) et de l’essai Qui a peur des vieilles ? (Les Pérégrines, 2021). Marie Charrel est romancière et journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie européenne. Elle a notamment écrit les romans Les Danseurs de l’aube (L’Observatoire, 2021) et Les Mangeurs de nuit (2023), qui a reçu plusieurs prix (Ouest-France Étonnants Voyageurs, France Bleu - PAGE des libraires, Cazes - Brasserie Lipp). Autrice aux Pérégrines d’un essai, Qui a peur des vieilles ? (coll. « Genre ! », 2021), elle a également participé à plusieurs recueils de nouvelles. Elle vit à Paris. 2019, Californie : Lana Del Rey tente de convaincre Joan Baez de monter avec elle sur scène. La reine du folk des seventies est d’abord méfiante face à celle qu’elle prend pour un produit marketing. Mais au fil des jours, elle découvre une jeune femme intelligente, une artiste et, au-delà, une poétesse portant au cœur la nostalgie d’un rêve américain impossible et brisé. Alors, elle accepte de jouer avec elle lors d’un concert (qui s’est réellement produit), puis elle peindra son portrait (qui existe réellement). 1996, Lake Placid : Elizabeth, 11 ans, échappe à la vigilance de ses parents pour retrouver son ami Parker dans les bois, la nuit. Un matin, les deux enfants tombent sur une mystérieuse femme nue, à la peau diaphane et à la bouche rouge sang, et Parker disparaît. Entre addiction à l’alcool et découverte de son don pour l’écriture et la musique, Elizabeth grandit hantée par cette vision. En croisant ces deux temporalités, Marie Charrel fait surgir dans une atmosphère souvent onirique, où s’entremêlent illusion et réalité, une Lana Del Rey complexe et fascinante, mystérieuse mais attachante, irréductible à tous les clichés que l’on a voulu lui accoler. Quelques mots sur Lana Del Rey : Bruce Springsteen a dit d’elle : « Elle a créé un monde et vous invite à l’intérieur. » Née en 1985, Elizabeth « Lizzie » Grant, de son vrai nom, a grandi à Lake Placid dans une famille relativement aisée. À l’adolescence, alcoolique, elle est envoyée par ses parents dans un pensionnat où elle vit des années difficiles, à la marge – elle incarne la white trash outcast. Après le lycée, elle étudie la philosophie à New York et commence à se produire sur scène sous son nom. Puis elle devient Lana Del Rey. En 2011, la publication du clip Video Games la met du jour au lendemain sous le feu des projecteurs. Dix ans et une dizaine d’albums plus tard, elle a fait mentir ceux qui voyaient en elle un feu de paille marketing. À 37 ans, elle a tout connu de la gloire et en est revenue. Elle a déjà marqué profondément l’histoire de la pop et continue de bâtir une œuvre mystérieuse, cohérente, singulière. En Marilyn post-moderne, elle subvertit de l’intérieur la posture de la beauté damnée, en dénonce les contradictions et la violence. Elle affiche une conscience aiguë de la tristesse des femmes enfermées dans une féminité prison, et la dénonce. Ses textes sont plus fins et drôles que ce qu’une lecture trop rapide pourrait laisser supposer. Ils ont une portée politique ; ils célèbrent une Amérique qui n’est pas celle des sixties ni celle de Trump – une fiction. Lana Del Rey était la girl next door, triste et un peu paumée, elle est devenue une artiste hors du commun, une Sylvia Plath 3.0 imposant son univers lynchéen. Son succès et la façon dont on a voulu la réduire à une femme-objet auraient pu la détruire. Lors de son ascension fulgurante, beaucoup ont voulu la résumer à une poupée créée de toutes pièces par des producteurs aux dents longues. Une pure marchandise, affichant une féminité ultra-stéréotypée. À première vue, ses lèvres gonflées et son physique pulpeux, répondant à tous les supposés codes du désir masculin, peuvent même susciter le rejet. Comme s’il était impossible que cette jeune femme soit maîtresse de son propre destin. Or Lizzie Grant est bien la seule et unique actrice de sa transformation. D’album en album, elle joue avec les codes de la pop avec une finesse déroutante. Insaisissable, fuyante, elle sculpte un personnage mystérieux, jamais complètement là. Si tout est millimétré dans ses clips, sa présence sur scène relève d’un autre registre. Sa timidité affleure, bouleverse, on entrevoit la fille timide de Lake Placid et l’immense artiste. Marie Charrel est romancière et journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie européenne. Elle est notamment l’autrice de Une fois ne compte pas (Plon, 2010), L’enfant tombée des rêves (Plon, 2014), Je suis ici pour vaincre la nuit (Fleuve, 2017), Une nuit avec Jean Seberg (Fleuve, 2018), Les Danseurs de l’aube (L’Observatoire, 2021) et Les Mangeurs de nuit (L’Observatoire, 2023), qui a reçu plusieurs prix, dont ceux de Ouest-France Étonnants Voyageurs, France Bleu - PAGE des libraires et Cazes - Brasserie Lipp. Elle a également participé à plusieurs recueils de nouvelles (L’Institut, PUG, 2018 ; On tue la une, Druide, 2019). Aux Pérégrines, en 2021, elle a publié dans la collection « Genre ! » un essai remarqué, Qui a peur des vieilles ?. Elle vit à Paris.

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Les Mangeurs de nuit

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