Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

La grande tuerie des chiens


Éditeur : Editions Champ Vallon
ISBN numérique PDF: 9791026711254
ISBN numérique ePub: 9791026711247
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 29,99 $
x
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 29,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Au crépuscule du siècle des Lumières, 35 000 chiens furent anéantis à la masse et au poison par les gardes nocturnes dans les rues de Mexico. Cet ouvrage est une enquête historique sur les canicides à Mexico et dans les villes occidentales. Au cours du XIXe siècle, les autorités municipales s’acharnèrent à éliminer les chiens errants moins pour des raisons sanitaires – la terrible rage – que civilisationnelles. Le chien errant, à l’image du vagabond, cristallise tous les maux urbains (liberté, saleté, dangerosité). Une ville civilisée est une cité qui parvient à réguler ses populations canines et à imposer des normes de conduite aux propriétaires. Le chien promené en laisse à qui l’on parle comme à un enfant est finalement l’avatar de décennies de canicides. Agrégé d'histoire et ancien membre de la Casa de Velázquez, Arnaud Exbalin est maître de conférences à l'Université de Paris Nanterre et chercheur à Mondes Américains (UMR 8168). Spécialiste de la police dans les villes de l'empire espagnol, il travaille actuellement sur les usages publics du passé colonial au Mexique. Mexico, capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne, un matin d’automne de l’année 1790. Devant la façade de l’Hôtel de Ville, sur l’immense place d’Armes, la Plaza Mayor, on voit une foule curieuse s’agiter autour d’un amas de cadavres. Des dizaines de corps de chiens gisent ensanglantés. Tués dans la nuit, à la masse, par les gardes nocturnes (serenos), ces chiens ont été les victimes d’un ordre du vice-roi. Ce carnage se reproduisit toutes les nuits pendant de longs mois. Au total, près de 35 000 chiens furent exterminés dans les rues de Mexico au crépuscule du XVIIIe siècle. Ces massacres forment l’objet de cette enquête. Les tueries de chiens ne devraient pas étonner le lecteur averti. Récemment, dans la Russie de Vladimir Poutine, plusieurs campagnes ont été planifiées avant l’accueil de rencontres sportives internationales. Sous la pression des organismes organisateurs et du Ministère des Sports, les municipalités ont fait appel à des compagnies privées pour éradiquer les chiens errants, au nom de la sécurité des athlètes et afin de préserver « l’attractivité touristique » des sites. Lors de la coupe du monde de football en 2018, le gouvernement russe a ainsi alloué plus de 100 millions de roubles (1,4 million d’euros) aux décanisations[1]. Si elles restent aujourd’hui exceptionnelles et dénoncées par les associations de protection animale, elles étaient relativement communes dans les cités d’Ancien Régime si sensibles aux épidémies et en particulier à la rage dont le chien est le principal vecteur. La crainte d’une diffusion de cette terrible zoonose justifiait l’organisation de battues par les autorités municipales. Les tueries étaient toutefois occasionnelles et de courte durée, quelques semaines tout au plus et s’apparentaient davantage à des opérations de tri d’individus suspectés d’être infectés qu’à des massacres inconditionnels et systématiques comme ce fut le cas à Mexico. Or, à la fin du XVIIIe siècle, nulle trace de rage dans la capitale de la Nouvelle-Espagne. Pourquoi les chiens ont-ils alors été abattus ? Qui étaient ces chiens ? Comment ont-ils été éliminés ? Les massacres répondaient-ils à une demande des habitants ou émanèrent-ils de l’unique volonté du vice-roi ? Telles furent les questions suscitées par la lecture d’une liasse découverte dans les fonds des archives municipales. La grande tuerie des chiens est une enquête historique qui propose d’aborder les canicides dans ses dimensions matérielles et logistiques, politiques et environnementales, sanitaires et hygiénistes [1] Plusieurs articles de presse ont été publiés sur le sujet, par exemple Sabra Ayres, « To prepare for soccer’s World Cup, Russia is killing stray dogs. Animal-rights activists are fighting back », Los Angeles Times, 6 juin 2018, https://www.latimes.com/world/europe/la-fg-russia-dogs-20180606-story.html Agrégé d'histoire et ancien membre de la Casa de Velázquez, Arnaud Exbalin est maître de conférences à l'Université de Paris Nanterre et chercheur à Mondes Américains (UMR 8168). Spécialiste de la police dans les villes de l'empire espagnol, il travaille actuellement sur les usages publics du passé colonial au Mexique. Chercheur CNRS en délégation Centre d'études mexicaines et centraméricaines/ Mexico Maître de conférences en histoire moderne Université Paris Nanterre-Mondes Américains-EHESS

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 29,99 $
x

La grande tuerie des chiens

Éditeur : Editions Champ Vallon
ISBN : 9791026711247
Parution : 2023