Éditeur : L'Eclat
ISBN papier: 9782841625758
ISBN numérique PDF: 9782841625765
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Gestion /
Économie /
Ouvrages généraux
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La religion du Capital ? cette farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse ? publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler « Monde civilisé ». Une nouvelle religion, susceptible non seulement « d'arrêter le dangereux envahissement des idées socialistes », mais capable de donner à ce monde chaotique et capitalistique une forme au moins apparemment définitive. Il faut bel et bien au Capital un Dieu propre, qui « amuse l'imagination de la bête populaire ». Auteur du Droit à la paresse, Paul Lafargue (1842-1911), le «dernier des bakounistes» disait Engels, était un homme « qu?il n?était pas possible de ne pas trouver sympathique » comme l'a écrit son beau-père, Karl Marx. Après une vie mouvementée, autant que ses propres origines, il se donnera la mort avec sa femme Laura Marx en 1911 à Draveil, pour ne pas continuer de traîner dans les rues du monde un corps meurtri et fatigué. La religion du Capital ? cette farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse ? publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler « Monde civilisé ». Une nouvelle religion, susceptible non seulement «d'arrêter le dangereux envahissement des idées socialistes », mais capable de donner à ce monde chaotique et capitalistique une forme au moins apparemment définitive. Il faut bel et bien au Capital un Dieu propre, qui « amuse l'imagination de la bête populaire ». Nota Bene: Si Le Droit à la paresse a fait l'objet de très nombreuses rééditions au XXe siècle, ce pamphlet drôlatique de Lafargue n'avait pas été réédité avant 1995, date à laquelle le préfacier de cette nouvelle édition le fit paraître aux éditions Climats (première mouture, alors diffusées par Harmonia Mundi). Le texte était accompagné de la préface reprise ici et légèrement enrichie, qui avait les défauts et les qualités de la jeunesse de l'auteur qui la dédiait «'in memoriam' à la Dictature du prolétariat». Depuis, d'autres éditions de la Religion du Capital ont paru, y compris chez des confrères-et-soeurs diffusés par Harmonia Mundi et également chez Climats (deuxième mouture, racheté par Flammarion, lui-même racheté par Gallimard et devenu Madrigall, avec deux ailes comme le type qui s'appelait GLLOQ et voulait acheter un billet d'avion - pour celles et ceux qui connaissent la blague). Ces derniers n' avaient pas repris la préface dans leur volume, lui préférant celle, inédite, de leur auteur phare, par Jean-Claude Michéa. Mais ils avaient repris in extenso la 4ème de couverture du petit livre de Climats 1, sans se rendre compte que ce texte était un extrait de la préface écartée... Les voies de l'édition sont impénétrables, mais le texte de Lafargue reste intact. Auteur du Droit à la paresse, Paul Lafargue (1842-1911), le «dernier des bakounistes» disait Engels, était un homme « qu?il n?était pas possible de ne pas trouver sympathique » comme l'a écrit son beau-père, Karl Marx. Après une vie mouvementée, autant que ses propres origines, il se donnera la mort avec sa femme Laura Marx en 1911 à Draveil, pour ne pas continuer de traîner dans les rues du monde un corps meurtri et fatigué.