Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Les nouvelles femmes de droite


Éditeur : Hors d'atteinte
ISBN papier: 9782382570289
ISBN numérique ePub: 9782382570302
ISBN numérique PDF: 9782382570296
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Sciences humaines / Sciences politiques / Ouvrages généraux

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Livre papier En rupture de stock** Prix membre : 33,26 $
Prix non-membre : 36,95 $
x
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 18,99 $
x
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 18,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
**Ce produits est en rupture de stock mais sera expédié dès qu'ils sera disponible.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Née entre les années 1980 et 2000, la génération des Millenials a grandi dans un monde où le référentiel égalitaire prévaut : cela a des effets aussi sur le militantisme féminin nationaliste. En mai 2018, le Parti nationaliste français poste une vidéo intitulée « Nationalisme : militer avec féminité à la cuisine ». Après une première séquence où des jeunes femmes vêtues de jupes longues font la cuisine et la vaisselle en chantant des louanges religieux, on les voit en bermuda s?entraîner à courir dans un torrent boueux sous les instructions d?un militant, avec en fond sonore des guitares électriques au son saturé. La Manif pour tous, qui s'est violemment opposée en 2012-2013 à la loi portée par Christiane Taubira visant à ouvrir le mariage aux couples homosexuels, a été l'occasion pour de nombreux (futurs) acteurs de l'extrême droite de se rencontrer, de se former et de s'agréger. Quelques années plus tard, on voit éclore dans ce champ de multiples formations féminines, voire autoproclamées féministes, qui abordent la cause des femmes depuis une tradition nationaliste, réactionnaire ou identitaire. Qu'elles s'appellent les Caryatides, les Antigone ou le collectif Némésis, Eugénie Bastié, Marianne Durano ou la revue Limite, toutes contribuent à reconfigurer un champ médiatique et politique de plus en plus ancré à droite et de moins en moins lisible. Politiste et socio-historienne, Magali Della Sudda est chargée de recherche au CNRS et travaille au centre Émile Durkheim (CNRD/Sciences Po Bordeaux). Elle se consacre actuellement aux mobilisations contemporaines, par exemple à travers le projet Agence nationale de la recherche/Gilets jaunes, qu'elle coordonne sur quatre ans. Les recompositions autour des questions de genre à partir de la Manif pour tous ont fait l'objet de son habilitation à diriger des recherches. En 2012-2013, en opposition à la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, dite "Loi Taubira", les Manifs pour tous ont fait déferler dans les rues de France une droite dont peu soupçonnaient la détermination, le nombre et la radicalité. Dans le sillage de cette mobilisation s'opèrent des rapprochements et des complicités qui reconfigurent profondément le champ de la droite de la droite, notamment autour de la question de l'égalité des sexes. Si même Marine Le Pen ne peut plus aborder la condition des femmes comme le faisait son père, cette question devenue centrale est le point de départ de multiples prises de position aussi réactionnaires que déstabilisantes. Nombreuses sont celles qui considèrent le féminisme, et non les inégalités hommes-femmes, comme responsable des souffrances des femmes : c'est lui qui les oblige à mener des vies d'hommes en travaillant, à se soumettre au pouvoir médical en recourant à la contraception... Les Caryatides affirment leur antiféminisme, comme les Antigones, opposées aux Femen. D'autres, comme le collectif Némésis, issu des Identitaires, s'affirment féministes, mais attribuent la responsabilité des violences faites aux femmes exclusivement aux hommes migrants. Loin de se cantonner à des groupuscules inoffensifs, ces mouvements irriguent au contraire largement les champs médiatique et politique actuel et y exercent une influence réelle tout en brouillant les clivages politiques traditionnels, notamment en s'appuyant sur une rhétorique écologiste, comme on peut le voir à travers les figures d'Eugénie Bastié, de Marianne Durano et de la revue Limite. Politiste et socio-historienne, Magali Della Sudda est chargée de recherche au CNRS et travaille au centre Émile Durkheim (CNRD/Sciences Po Bordeaux). Elle a été chercheuse invitée au CASBS de l'université de Stanford en 2020-2021. Ses principaux travaux concernent la politisation et le genre dans une perspective comparatiste et transnationale. Elle se consacre actuellement aux mobilisations contemporaines, par exemple à travers le projet Agence nationale de la recherche/Gilets jaunes, qu'elle coordonne sur quatre ans. Les recompositions autour des questions de genre à partir de la Manif pour tous ont fait l'objet de son habilitation à diriger des recherches.

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 18,99 $
x

Les nouvelles femmes de droite

Éditeur : Hors d'atteinte
ISBN : 9782382570296
Parution : 2022