Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Vagabondes, voleuses, vicieuses


Éditeur : François Bourin Editions
ISBN papier: 9791025204306
ISBN numérique ePub: 9791025204313
Parution : 2020
Catégorisation : Livres numériques / Sciences humaines / Sciences sociales / Études de genres

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Livre papier 1 Prix membre : 34,16 $
Prix non-membre : 37,95 $
x
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 23,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots, qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui rien perdu de leur force subversive. Véronique Blanchard est historienne. Responsable du Centre « Enfants en Justice » de l'École nationale de Protection judiciaire de la jeunesse, un lieu consacré à l'histoire de la justice des enfants, elle est co-rédactrice en chef de la Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », et co-auteure, avec David Niget, de Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles (Textuel, 2015). Véronique Blanchard est historienne. Responsable du Centre «?Enfants en Justice?» de lÉcole nationale de Protection judicaire de la Jeunesse, un musée consacré à lhistoire de la justice des enfants, elle est également la co-rédactrice en chef de la Revue dhistoire de lenfance «?irrégulière?» (RHEI), et co-auteure, avec David Niget, de Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles (Textuel, 2015).