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Devant l'image


Éditeur : Editions de Minuit
ISBN numérique PDF: 9782707337887
Parution : 2016
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
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Illimité Prix : 39,99 $
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*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Ce livre développe une question critique posée et reposée à nos certitudes devant l’image. Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime avec savoir, ce qui nous suggère que l’œil sauvage n’existe pas, et que nous embrassons aussi les images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée. D’où viennent-elles, ces catégories ? C’est la question posée ici à la discipline de l’histoire de l’art, dont le développement actuel – la finesse de ses outils, son impressionnante capacité d’érudition, sa prétention scientifique, son rôle dans le marché de l’art – semble autoriser le ton de certitude si souvent adopté par les professionnels de l’art, les savants de l’image. Or, qu’est-ce qu’un savoir lorsque le savoir porte sur ce Protée que l’on nomme une image ? La question exige de mettre à jour la « philosophie spontanée » ou les modèles discursifs mis en jeu lorsque nous cherchons, devant un tableau ou une sculpture, à en tirer, voire à en soutirer une connaissance. Entre voir et savoir se glissent bien souvent des mots magiques, les philtres d’une connaissance illusoire : ils résolvent les problèmes, donnent l’impression de comprendre. Ces mots magiques, Vasari, le premier historien de l’art, au XVIe siècle, en a inventé de fameux, qui traînent encore dans notre vocabulaire. Panofsky, le « réformateur » de l’histoire de l’art, au XXe siècle, les a critiqués dans un sens, à l’aide d’un outil philosophique considérable – la critique kantienne de la connaissance –, mais il les a restaurés dans un autre sens, au nom de l’humanisme et d’un concept encore classique de la représentation. C’est du côté de Freud que l’on a cherché ici les moyens d’une critique renouvelée de la connaissance propre aux images. L’acte de voir s’y est littéralement ouvert, c’est-à-dire déchiré puis déployé : entre représentation et présentation, entre symbole et symptôme, déterminisme et surdétermination. Et, pour finir, entre la notion habituelle du visible et une notion renouvelée du visuel. L’équation tranquille – métaphysique ou positiviste – du voir et du savoir laisse place dès lors à quelque chose comme un principe d’incertitude. Quelque chose comme une contrainte du regard au non-savoir. Quelque chose qui nous met devant l’image comme face à ce qui se dérobe : position instable s’il en est. Mais position qu’il fallait penser comme telle pour la situer malgré tout dans un projet de connaissance – un projet d’histoire de l’art. Ce livre est paru en 1990. Ce livre développe une question critique posée et reposée à nos certitudes devant l’image. Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime avec savoir, ce qui nous suggère que l’œil sauvage n’existe pas, et que nous embrassons aussi les images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée. D’où viennent-elles, ces catégories ? C’est la question posée ici à la discipline de l’histoire de l’art, dont le développement actuel – la finesse de ses outils, son impressionnante capacité d’érudition, sa prétention scientifique, son rôle dans le marché de l’art – semble autoriser le ton de certitude si souvent adopté par les professionnels de l’art, les savants de l’image. Or, qu’est-ce qu’un savoir lorsque le savoir porte sur ce Protée que l’on nomme une image ? La question exige de mettre à jour la « philosophie spontanée » ou les modèles discursifs mis en jeu lorsque nous cherchons, devant un tableau ou une sculpture, à en tirer, voire à en soutirer une connaissance. Entre voir et savoir se glissent bien souvent des mots magiques, les philtres d’une connaissance illusoire : ils résolvent les problèmes, donnent l’impression de comprendre. Ces mots magiques, Vasari, le premier historien de l’art, au XVIe siècle, en a inventé de fameux, qui traînent encore dans notre vocabulaire. Panofsky, le « réformateur » de l’histoire de l’art, au XXe siècle, les a critiqués dans un sens, à l’aide d’un outil philosophique considérable – la critique kantienne de la connaissance –, mais il les a restaurés dans un autre sens, au nom de l’humanisme et d’un concept encore classique de la représentation. C’est du côté de Freud que l’on a cherché ici les moyens d’une critique renouvelée de la connaissance propre aux images. L’acte de voir s’y est littéralement ouvert, c’est-à-dire déchiré puis déployé : entre représentation et présentation, entre symbole et symptôme, déterminisme et surdétermination. 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