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Matériel obligatoire et recommandé
Ce que nos filles ont à nous dire : la première génération post #MeToo
Pagneux, Florence / Petton, Maïwen / Benhamou, Alexandra
Éditeur : EDITIONS DE LA MER SALÉE
ISBN papier: 9791092636444
ISBN numérique ePub: 9791092636451
Parution : 2023
Code produit : 1463117
Catégorisation :
Livres /
Sciences humaines /
Sciences sociales /
Études de genres
Formats disponibles
| Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
|---|---|---|---|
| Livre papier | En rupture de stock** |
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| Numérique ePub Protection filigrane*** |
Illimité | Prix : 22,99 $ |
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Description
« Dans la rue, j'ai l'impression d'être une proie ». Combien de temps encore Marie, 18 ans, devra-t-elle garder ses écouteurs et marcher d'un pas rapide en rentrant le soir ? Combien de temps encore, Léa 13 ans, devra-t-elle penser aux remarques, aux regards, quand elle s'habille le matin ? En ville comme à la campagne, aucune n'y échappe. L'insouciance et la spontanéité leur sont étrangères. Elles se sentent jugées sur tout, dans la rue comme sur les réseaux sociaux. Elles avaient entre 9 et 15 ans quand Me too a libéré la parole. Ce qui était ignoré, accepté, elles ne le tolèrent plus, mais continuent à le subir. C'est la première génération qui s'attaque aux racines des violences et des injustices. Celle qui bouscule le genre, la féminité, convoite de nouveaux métiers. C'est aussi la génération Climat, lucide, celle qui s'impatiente et revendique. Ce que nos fi lles nous disent est à la fois terrible et porteur d'espoir. Ce livre révèle leur fi nesse d'analyse, leur indignation et leur bienveillance, leur audace, en un mot leur maturité. Si nous les écoutons, les soutenons, elles peuvent changer la société en profondeur. www.lamersalee.com - Podcast Lectures intentionnelles Florence Pagneux est journaliste pour le quotidien La Croix et la presse jeunesse. En repartant du questionnaire auxfi llesdutemps, auquel plus de 800 jeunes fi lles de 13 à 20 ans ont répondu, elle enquête sur ce qu'une société ne peut plus ni ignorer ni permettre. Un livre choc qui révèle le quotidien des jeunes fi lles, alerte les garçons, les parents et propose des ressources. Journaliste pour la presse jeunesse et le quotidien La Croix depuis 2007, Florence Pagneux a le souci de mêler couverture de l'actualité, sujets sociétaux et attention aux trajectoires humaines. Elle réalise notamment des portraits de femmes engagées. Elle est également enseignante d'écriture journalistique, ce qui lui permet de prendre le pouls de la vie étudiante. Elle a réalisé cette enquête à la suite de l’étude «Aux filles du temps » menée en 2021. Point de départ et cheminement de ce livre : Plus de 800 jeunes filles de tous milieux ont répondu à une vaste étude «Aux filles du temps ». 40 minutes de questionnaire, ce qui démontre leur implication. Florence Pagneux, journaliste, s’est emparé de ces résultats saisissants pour enquêter. Elle a rencontré d’autres jeunes filles, des garçons, dans un atelier sur les stéréotypes de genre dans un collège, une séance d'éducation à la sexualité dans un lycée, un spectacle de cirque ou une initiation à l'éloquence. Elle a interrogé des philosophes, les données sociologiques, des acteurs et actrices de terrain, associatifs ou politiques. Ce livre n’est pas contre les garçons, mais contre ce que la société construit en détournant le regard. Quelques paroles de ces jeunes filles: « Être fille c’est subir des critiques .» « Ce n’est pas forcément plus évident d’être un garçon, il y a des stéréotypes de virilité aussi. Mais la vie est beaucoup plus facile pour eux. Ils sont libres .» « J’ai peur de me faire agresser, de me faire violer, de me faire suivre, de me faire kidnapper » « J'ai peur de chaque passant et de chaque voiture. » « Déjà, j’évite d’être sur le même trottoir qu’un homme... » « Le dénoncer ? Ça n’aurait rien changé ». « J’ai peur des sifflements et insultes, je me suis trop souvent fait traiter de «pute » parce que je portais une jupe. » « J’en ai marre des regards déplacés » « Certains jours je trouve le courage de les porter ». « Comment on peut être contre le féminisme ! Le féminisme c’est vouloir se faire respecter ». « C’est un combat qui ne devrait pas exister,ça me rend triste de devoir encore militer pour ça . C’est injuste ». À qui ce livre s’adresse : À tous les parents de jeunes filles (ils sont nombreux à s’inquiéter, ils vont être surpris de voir que les parents aussi peuvent projeter des jugements et leurs peurs sur leurs filles, ceux qui ont eu connaissance de l’étude se disent bouleversés par les résultats), Aux garçons (ceux qui ont eu connaissance de l’étude ont eu une véritable prise de conscience) Aux parents de garçons, Aux enseignants, politiques, encadrants, acteurs et actrices de terrain, À tous ceux et celles qui prêtent attention à ce que devient la société, qui prennent soin des jeunes générations, qui veulent déconstruire la violence banale de notre monde. Média et Rencontres: Ce livre a un potentiel certain de débats avec des jeunes, filles et garçons, des experts, des élus, des associations. Nous mobiliserons nos réseaux pour faire entrer ce sujet en média, via les journalistes qui nous suivent déjà, les nombreux experts qui sont interrogés dans ce livre, les personnalités que Florence Pagneux a déjà interrogées. Florence Pagneux est Nantaise. Elle a réalisé de nombreux portraits de femmes engagées (avocate féministe, slameuse contre les violences sexuelles, sportive de haut niveau...). Avant d’écrire pour La Croix, elle a commencé sa carrière dans une agence de presse spécialisée en éducation, elle continue à couvrir ces sujets pour les magazines J'aime Lire et Okapi. Elle aime donner la parole aux plus jeunes, notamment sur l'égalité ou leurs aspirations pour le monde de demain (plus solidaire, plus écologique...). Florence a 41 ans, deux enfants, dont une fille qui aura 12 ans à la sortie du livre.