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Tenir sa langue


Éditeur : François Bourin Editions
ISBN papier: 9791025205679
ISBN numérique ePub: 9791025205686
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Sciences humaines / Sciences sociales / Études de genres

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Description

Agir sur le langage pour agir sur le monde : tel est le programme des mouvements sociaux qui s’engagent dans la lutte pour la signification. Le féminisme a de longue date pris à bras le corps cette question de la langue, et pour cause : le langage est un des lieux majeurs de notre catégorisation du monde. Il s’agit de contester la mainmise du masculin sur l’humanité, de pouvoir s’énoncer, de participer au sens du monde à part pleine et entière. C’est dans cette urgence politique et sémantique à exister en tant que sujet que des féministes se sont mises à « bousculer la grammaire ». Loin des arguments hygiénistes ou corsetés sur la langue se déploie une politique du sens, qui invite à la prolifération des discours. Une politique du sens qui incite à s’installer en langue et à tenir. Julie Abbou s’intéresse à la part politique du langage. Titulaire d’un doctorat de Sciences du langage, elle a co-fondé la revue GLAD!, consacrée aux questions de genre et de langage. Ses recherches sont à l’interface de la sociolinguistique, de l’analyse de discours et de l’anthropologie du langage. Elle a travaillé dans différentes parties du monde, à Aix-Marseille, en Lorraine, à Hong Kong, à Ottawa et aujourd’hui à l’Université de Paris-Cité. Elle habite à Marseille. Agir sur le langage pour agir sur le monde : tel est le programme des mouvements sociaux qui s’engagent dans la lutte pour la signification. Le féminisme a de longue date pris à bras le corps cette question de la langue, et pour cause : le langage est un des lieux majeurs de notre catégorisation du monde. Il s’agit de contester la mainmise du masculin sur l’humanité, de pouvoir s’énoncer, de participer au sens du monde à part pleine et entière. C’est dans cette urgence politique et sémantique à exister en tant que sujet humain, et à donner un autre sens à l’humanité, que des féministes se sont mises à « bousculer la grammaire ». Pour saisir toute la force et tous les enjeux d’un tel geste, il faut d’abord s’intéresser au genre grammatical et à son histoire politique. On peut alors apercevoir le champ des possibles. À travers des témoignages de militantes et des sources orales et écrites, ces possibles sont explorés pour en toucher la puissance ou les limites, et faire apparaître les différents enjeux d’une saisie du langage comme lieu de lutte féministe. Loin des arguments hygiénistes ou corsetés sur la langue se déploie une politique du sens, qui invite à la prolifération des discours, à un désordre du discours. Une politique du sens qui incite à s’installer en langue et à tenir. Titulaire d’un doctorat de Sciences du langage, obtenu à l’université d’Aix-Marseille et consacré aux modifications du genre linguistique pour des motifs politiques, Julie Abbou mène des recherches à l’interface de la sociolinguistique, de l’analyse de discours et de l’anthropologie du langage. Elle cherche à comprendre comment la langue et le discours constituent le monde social. Elle a co-fondé la revue GLAD!, une revue scientifique en accès ouvert consacrée aux questions de genre et de langage. Ses travaux ont été publiés dans différentes revues scientifiques, et elle a co-dirigé deux ouvrages collectifs : Gender, Language and the Periphery et Dans l’épaisseur d’une ligne. Explorer les frontières du genre. Elle a travaillé dans différentes parties du monde, à Aix-Marseille, en Lorraine, à Hong Kong, à Ottawa et aujourd’hui à l’Université de Paris-Cité. Elle habite à Marseille.