Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Le Salaire de la vie. Notre travail coûte trop cher, disent-ils.


Éditeur : Don Quichotte
ISBN numérique ePub: 9782359491920
Parution : 2014
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection acs4***
Illimité Prix : 21,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

12 juillet 2012. Philippe Varin, président du directoire de PSA, premier constructeur automobile français, annonçait la fermeture du site d'Aulnay. Ainsi donc, après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Une entreprise qui ferme, c'est presque une banalité par les temps qui courent : dans le cas de PSA-Aulnay, ce sont 3 000 emplois supprimés, 3 000 vies bousculées, et quelques images au journal de 20 heures, vite chassées par une nouvelle actualité.

Un emploi industriel, c'est comme un arbre après la tempête, vite déraciné mais plus difficile à faire repousser. Certains ouvriers d'Aulnay seront reclassés dans le groupe, d'autres devront partir à la recherche d'un (improbable) nouveau CDI. Ghislaine Tormos, elle, a décidé de se battre avec courage. Avant ce jour de juillet, Gigi n'avait encore jamais fait grève. Depuis, elle est devenue l'un des symboles de la lutte des ouvriers de PSA.

La crise grandissant, les voitures se vendent moins, les profits de PSA ne sont plus ce qu'ils étaient, et supprimer des emplois devient la seule réponse à la crise. " On me dit que je coûte trop cher, mais pour moi depuis des années, c'est la vie qui est trop chère. " Gigi n'accepte pas que son travail, sa seule richesse, soit devenu le mal-aimé de notre économie, que l'on parle de son coût comme d'une charge pesante et jamais de sa valeur fondamentale. Elle n'accepte pas davantage que les socialistes n'aient pas tenu les promesses faites aux ouvriers d'Aulnay lors de la campagne présidentielle. Elle ne se résout pas à cette fatalité de laisser sans broncher fermer nos usines les unes après les autres.

Derrière le témoignage de cette quinquagénaire parlant juste, il y a la parole de tous ces ouvriers, hommes et femmes, liés chaque jour par une chaîne de travail, dans l'effort, la contrainte, parfois la douleur. Autrefois certains d'appartenir à une organisation humaine qu'ils pensaient solide, ils se sentent aujourd'hui trahis.

Face aux implacables logiques économiques et financières, le point de vue de la petite ouvrière d'Aulnay ne pèse pas bien lourd, or il mérite qu'on l'écoute.

Du même auteur...

Livre papier 1 Prix : 21,99 $
x

Le Salaire de la vie. Notre travail coûte trop cher, disent-ils.

Éditeur : Don Quichotte
ISBN : 9782359491913
Parution : 2014